Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1807, volume 21)

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TIIORIE DE LA SURFACE ACTUELLE

terrains dirigeaient , ils ont fort négligé, lesdans nos ainsi que pauvres en métaux ; c'estd'ouvrier ne connaît environs , chaque genre où il travaille. Celui que le genre de carrière sait pas ce qui est anqui cherche du plâtre ne couches gypseuses; le_ dessus et au-dessous des .carrier ignore qu'il a le glaisier sous lui , etc. L'homme le moins au fait de la marche des sciences , sentira qu'une doctrine qui fourniminéraux utiles rait par rapport à tous àles des mineurs des données semblables celles '. serait de -la plus sur les filons métalliquesla, société , et que si grande importance pour , elle elle s'étendait à tous les minéraux connus curieuse formerait une branche aussi belle que de la philosophie naturelle. principalement, Il est probable qu'on aurait, globe et étudié dans cette vue, la surfaceoitduil nous est la faible portion de son intérieur trouvé que l'on n'y avait permis de pénétrer, si faut des minéraux entièrement bruts. Comme ilorigiaient été disposés bien que ces Minéraux on ne se nairement dans un ordre quelconque; leur disserait pas avisé d'abord de voir dans de d'actions successives et position des preuves de leurs révolutions , si une très-grande partie or-couches .n'eût fourmillé de débris de corps ganisés. les péCe sont ,véritablement les fossiles et trifications , qui , en excitant la curiosité , et , ont fait prendre à en réveillant l'imagination et Pont la géologie une marche trop rapide , des prefait s'élever trop légèrement au-dessus sur les mières bases qu'elle aurait dû fonder des causes, faits, pour l'emporter à la recherche

DE LA TER.

417 défilaquelle n'aurait dû être que son résultat

nitif; en un mot , qui d'une science de faits et d'observations, l'ont changé en un tissu d'hypothèses et de conjectures , tellement vaines et qui se sont tellement combattues les unes et les autres , qu'il est devenu presqu'impossible de prononcer son nom , sans exciter le rire. On considéra d'abord les fossiles' et' les pétrifications , comme des jeux de la nature, sans

trop s'expliquer sur ce que l'on entendait par-là. Mais lorsqu'une étude plus soigneuse eut fait voir que leurs formes générales , leur tissu intime , et dans beaucoup de cas leur composition chimique étaient les mêmes que celles des parties analogues des corps vivans, il fallut bien admettre que ces objets avaient aussi,dans leur

teins , joui de la vie ; par conséquent qu'ils

avaient existé à la surface .de la terre ou dans les eaux de la mer. Comment se trouvaient-ils ensevelis sous des masses immenses de pierres

et de terres ? Comment les corps marins .se trouvaient-ils transportés au sommet des montagnes? Commuent, sur-tout, l'ordre des climats était-il

totalement interverti, et trouvait- on près du

pale , les productions de la zone torride ? Lorsqu'on vit enfin que presque toute la surface du globe en était couverte à une profondeur incalculable, il fallut bien chercher à imaginer des. causes générales et puissantes qui les eussent itinsi répandues. La Genèse et les traditions de presque tous. les peuples pa:iens en offraient une à laquelle n'était naturel que les physiciens eussent leur premier recours. C'était le déluge. Les pétrifications passèrent pour en être des Ee3