Journal des Mines (1807, volume 22)
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STATISTTQUr
d'autres sont creuses , cloisonnées ou géodiques ; dans ce dernier cas, on voit l'intérieur -des cavités enduit d'une légère couche de fer hématite mamelonné, et d'un noir luisant. On fouille les mines dans toute l'étendue de la couche argileuse. L'extraction se fait , soit à ciel ouvert, soit par puits de 3 et 4 mètres de profondeur, et qu'on abandonne dès qu'on ne trouve plus rien. On extrait annuellement 3:396o mvriagr. de minerai pour le service des trois for-
ges. On peut évaluer que l'exploitation et le
transport occupent 12. ou 15 individus pendant, si* mois de l'année ; partie sont aux gages des forges ; les autres sont des paysans qui creusent dans leur champ.
La :valeur du minerai extrait et rendu aux usines, est de 5493 francs, dont 3343 fr. pour l'usine des Arques , 1250 fr. pour celle de Pechaurié , et 900 pour celle de la. Butte. Ces mines n'ont pas d'autre débouché. Elles seraient susceptibles de fournir à la consommation de plusieurs hauts fourneaux , si l'état des bois dans cette contrée avait permis ou permettait d'en établir.. Mais la disette absolue de combustible s'oppose_à ce que l'on puisse jamais
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tirer parti de l'immense quantité de minerai qu'elles contiennent. On pourrait seulement espérer de voir doubler l'extraction , dans le cas où les trois forges des Arques, de la Butte et de Pechaurié, viendraient à être réunies en une seule usine. Mais il est extrêmement probable que cet espoir ne sera jamais réalisé«
DÉPARTtMENT DÉ" LOT..
RAPPOnT Suries Mines de fer ..de Liobart.
Ces mines sont situées aux environs de .Liohart, partie dans le canton de Gourdon. ,)partieou,do. sncelui de Salviac , arrondissement de
Elles consistent en une couche superficielle d'argile sablonneuse, renfermant du fer -oxydé limoneux, disséminé. Cette couche couvre une surface de 9 kilomètres quarrés , dont la.corn7 mune de Liobart occupe le centre. Elle suit à peu près toutes les inégalités du terrain secondaire quelle enveloppe. Les couches secondaires sont horizontales, et formées-de pierres calcai- res coquillières. On peut les voir à. découvert sur quelques pentes rapides et au fond de plu-
sieurs ravins. L'épaisseur de la couche argileuse équivaut à 4o mètres dans les bas-fonds ; mais sur les hauteurs elle se montre rarement de plus de deux ou trois mètres. Sa composition présente une terre d'un gris jaunâtre , d'un brun rougeâtre , ou d'un rouge lie-de-vin, et qui est souvent marbrée en grand., de ces différentes couleurs et de leurs nuances infinies. Le quartz qui lui est associé est en pe-
tits grains, et forme tantôt le quart, tantôt le
tiers et tantôt la moitié du mélange. On observe des places qui ne sont composées que de sable
gris ou blanchritre. Malgré ces variations de couleur et de composition, la masse argileuse n'offre que des indices de stratification. On dirait qu'elle est le reste d'une assise beaucoup Plus puissante:
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