Journal des Mines (1807, volume 22)
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DU Di,'PARTEMENT DIT LOT.
STATISTIQUt le sens de la méridienne., L'inclinaison du- revers est un peu plus forte que celle des bancs qui composent la montagne ; celle-ci est de 10 a 15 degrés vers le couchant. Toute la pente est cultivée en vignes, qui- sont plantées dans des
débris calcaires., mêlés d'un peu d'argile sablonneuse d'un brun jaunâtre. C'est parmi ces débris et à mi-côte, qu'on a trouvé anciennement et qu'on trouve encore tous les jours, des grains et même des rognons isolés de plomb sulfUré ( galène ) , à larges facettes. Dans de certaines .années , le métayer du domaine à. ramassé plus de 15 myriagrammes de cette substance, sur une étendue qui n'a guère plus d'un demi - hectare. Cette surface ayant été fouillée en plusieurs endroits, et le roc vif entaillé jusqu'à la profondeur de plus d'un mètre, il nous a été permis de reconnaître qu'il exis-
cassure est constamment à grandes facettes brillantes. Les grains sont gros comme un pois ou comme une noisette. Les rognons affectent une figure très-irrégulière ; il s'en trouve qui pèsent
jusqu'à deux kilogrammes. La puissance des veinules varie d'Un à sept centimètres ; elles occupent souvent l'épaisseur de la couche, sur 8 à to décimètres de longueur. C'est dans les veinules que se rencontre la baryte sulfatée. Ce -minéral y joue un rôle peu important. E est à remarquer maintenant que le minerai de plomb ne se présente pas seulement dans la couche métallifère; on le trouve encore disséminé dans la pierre calcaire, sous les formes
tait dans cette partie de la montagne de Combecave, une véritable couche métallifère, inter-
posée aux assises calcaires. En voici la description.
Le plan supérieur de la couche métallifère cst caché par les bancs qui composent le sommet de la montagne, tandis que l'extrémité du
plan inférieur est à découvert sur la pente occidentale. Cette portion' est la seule qu'on puisse observer. Son épaisseur n'excède pas i mètre, et peut être évaluée par terme moyen, à 4 dé7Cimètres. Son inclinaison est de /0 à 15 degrés vers l'Ouest, comme les bancs sur lesquels elle repose. -Elle est composée presque en totalité de
zinc oxydé compacte, au milieu duquel on
trouve du plomb sulfuré et de la baryte sulfatée disséminés.
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Le zinc oxydé compacte ( ou calamine ) qui fait la base de la couche métallifère , est d'un brun jaunâtre, et se divise en, masses irrégulières, poreuses et criblées de cavités. On la casse difficilement quand elle est sèche. Elle s'imbibe facilement d'humidité, et devient alors presque friable. Le plomb sulfuré contenu dans la calamine se présente sous forme de grains, de rognons ou de veinules. Les caraCtères restent les mêmes', quelle que soit la figure des masses. La
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précédemment décrites, mais d'un volume beaucoup moins considérable. Cette ,disposition ne laisse aucun doute sur l'allure de la couche métallifère , et donne lieu de conjecturer *qu'il iéxiste peut-être dans la profondeur quelque amas ou filon très-riche en minerai.
A s'en tenir à une probabilité fondée , di-
sons qu'il est presque impossible que la couche métallifère ne s'étende pas clans l'intérieur de toute la montagne. On la voit remonter et dis-