Journal des Mines (1807, volume 22)
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STATISTIQUE 36 que les chemins cette houille à Figeac, parcehouille des mines. sont trop mauvais, et que la est à
d'Aubin, Département de l'Aveyron, y grand marché. l'exploiOn pourrait songer à entreprendre houille de Saint-
tation régulière de la mine de Figeac et Perdoux , si les bois des environs de à manquer. venaient un jour les mines d'Aubin n'a aucune mesure Jusque-là le Gouvernementd'ineonvénient à ce à prendre. Il n'y a point de jouir du que les propriétaires continuent de tirer actuelseul avantage qu'il soit possible de St.-Perdoux. lement de la couche de houille
RAPPORT Sur la Mine de houille du Souillé.
Cette mine est située à 200 mètres, et au de nord du hameau de Souillé , commune de Saint-Perdoux , canton et arrondissement Figeac. Sa distance de cette ville est juste d'un myriamètre. du nord au Le vallon du. Souillé se dirige ljLot. Les mondans midi, et verse ses eaux sont du côté de l'orient tagnes qui le bordent celles qui règnent du primitives , tandis que dans ces -côté opposé, sont secondaires. C'est houille de dernières qu'on trouve la couche Son affleureconstitue la mine. unique, qui hauteurs et se ment se montre à mi côte des horizontalement sur une longueur de prolonge 15o mètres., est régulièreLa masse- du terrain 'nô-ailler prolongent à une
ment stratifiée. Les bancs se
DU DPARTEMENT DU LOT.
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grande distance de la mine sans éprouver aucune déviation dans leur allure. Ils se dirigent comme le vallon , du nord au midi , et s'inclinent de 12 degrés vers l'Ouest. On peut aisé.-
ment observer leur nature et l'ordre suivant lequel ils alternent ; car il n'en est presqu'au-
cun dont on ne puisse voir la tranche., en descendant de la montagne par le revers oriental. Les poudingues et les grès 'impressionnés composent toute cette masse de terrain houiller.
On voit seulement sept à huit couches très-
minces de schiste argileux, impressionné, gris ou noirâtre alterner avec eux dans le voisinage de la houille ; mais on n'en trouve que là. La couche bitumineuse a un mètre d'épais-
seur , et s'étend parallèlement aux bancs de grès inférieurs et supérieurs. On ne peut pas dire qu'elle soit accompagnée de schiste, mais bien qu'elle en est intimement mêlée. Elle contient en outre une .assez grande quantité de fer sulfuré disséminé. On ne saurait en tirer d'autre parti que pour la grille et le chauffage, car elle est sèche, -brûle très-difficilement , et laisse un résidu terreux considérable.
Le propriétaire du sol on paraît l'affleurement, habite le Souillé, et se nomme Jean Fabre. Il afferme la permission d'extraire au
nommé Pou/on de la Poureille , et partage le produit avec lui. Ce dernier travaille avec un seul manoeuvre, et seulement de tems à autre à proportion des demandes.
Les travaux ne méritent pas le nom d'exploitation. On doit les considérer comme une simple fouille superficielle. Ils consistent en deux galeries, excavées dans la couche de houille
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