Journal des Mines (1807, volume 22)
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DU DPAILTE'MENT DU LOT. TÂTITTQtY
et n'ayant l'une et l'autre qu'un métré de hauteur. La première a été poussée à 26 mètres de profondeur. On a extrait à droite et à gauche tout ce qu'on a pu tirer. Mais la qualité de la houille devenant trop mauvaise, on a fini par abandonner cette taille. La seconde galerie, celle par laquelle on exploite actuellement, s'enfonce dans le plan de la couche, en se dirigeant obliquement à l'inclinaison. Elle n'a que io à 12 décimètres de hauteur, et on ne peut s'y tenir que courbé. Il
a fallu établir un boisage très-serré dans le voisinage des tailles. Le toit est très-solide, mais la situation .presque horizontale des couches a réclamé cette précaution. On a successivement tiré par cette galerie environ 300 mètres cubes de houille et de schiste argileux. On. peut évaluer l'extraction annuelle à 2800
myriagrammes qui se vendent à raison de 15
centimes le m-yriagr. Le débit se Lit dans les communes environ-
nantes. On emploie la houille , soit au chauffage , soit à la dessication des châtaignes. Il n'existe pas d'autre débouché. On n'en porte
point à Figeac, parce que les chemins sont
trop mauvais, et que d'ailleurs le bois est abondant et la houille d'Aubin à grand marché dans cette ville. Terminons en remarquant que le terrain qui renferme la mine du Souillé est trop bien dé-
couvert , pour qu'on puisse soupçonner que quelque autre couche, ou meilleure, ou plus épaisse, ait échappée à l'observation. Il n'en existe pas d'autre que celle qui est actuellement exploitée. Quant à celle-ui , on peut dire qu'elle
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a été reconnue sur une étendue assez considérable, pour qu'on sache à quoi s'en tenir sur son allure, sa puissance et sa qualité on ne doit espérer aucune amélioration sous ces deux derniers rapports. Il résulte de ces données, que la mine du Souillé ne peut pas être l'objet d'une exploitation régulière , au moins d'ici à long-tems. Il n'y a d'ailleurs aucun inconvénient à laisser au propriétaire la faculté de découvrir l'affleurement dans toute son étendue, par une extraction superficielle.
RÀ.ProeLT Sur les Recherckes de Mine de houille qui ont été faites auprès de Figeac.
La ville de Figeac est située à la jonction des
sols primitifs et secondaires, qui constituent la partie orientale du Département du Lot. Un observateur qui serait placé sur les hauteurs qui dominent la ville, apercevrait à l'Ouest un
immense continent calcaire , tandis qu'il ne verrait à l'Est que des roches granitiques. L'espace intermédiaire, celui sur lequel Figeac est bâti, est composé de terrain houiller. Ce terrain fait partie d'une bande dé lamême nature, qui court du Lot à la Dordogne, en se dirigeant le long des montagnes granitiques, c'est-à-dire, du midi au nord. La composition de cette bande remarquable, offre une grande uniformité., excepté du côté de Saint-Perdoux, où elle renferme deux couches de houille minces ou de mauvaise qualité. On. ne rencontre
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