Journal des Mines (1807, volume 22)
Page : Image 23
Révision de 23 févr. 2015 21:05:49, edited by Anonymes
44
DÉPARTEMENT DU LOT.
STATISTIQUE
teaux , pour être transportés et essaés à la verrerie de Cahors. Une pluie très-abondante occasionna la perte de tous les soins qu'on fut trempée, et s'était donné. La houillefermentation dans sa midité développa une incendie -spontermina par un masse, qui se abandonné événement on a tané. Depuis cet . toute recherche. Les entrepreneurs de la verrerie qui vient
d'être fondée à Cadrieu , n'ont pas jugé à prohouille pos de renouveler les tentatives. La qu'a 18 leur revient d'Aubin ( Aveyron ) ne même et quand bien centimes le myriagramme , il est celle de Cadrieu serait de bonne qualité , évident qu'elle est en couche trop mince , pour auqu'on puisse l'extraire au même prix. -Les précidu pays se trouvent tres consommateurs sément dans le même cas que la verrerie. Les mines d'Aubin sont trop abondantes et trop à proximité ; le combustible qu'elles fournissent trop bas prix, est de trop bonne qualité et àtirer parti d'une pour qu'on doive songer à qui a été ressource aussi médiocre que celle placée par la nature à Cadrieu. acIl résulte de cet exposé, que dans l'état de Catuel des choses, la couche de houille drieu n'est pas susceptible d'exploitation.
45
NOTICE Sur les Martinets à cuivre du Département du Lot. Les martinets pour le cuivre sont au nombre
de deux, celui de M. Dolique et celui de M. Salviaç.
Le premier porte le nom du propriétaire et
Martinet
s'exploite à son compte. Il est situé sur le nuis- (1.e lique.
seau des Arques, commune de l'.FIerne , canton de Catus , arrondissement de Cahors. -11 consiste en un atelier de fondage et de tra-
vail, deux roues hydrauliques et leurs dépendances , un magasin au charbon, un magasin pour les cuivres, et une maison pour le Ibndeur. Les approvisionnemens de charbon se font.: avec une grande difficulté à cause- de la rareté des bois dans cette contrée. On l'achète charretée par charretée , de tous les particuliers
qui veulent en conduire à l'usine. Il se paie
48 centimes le myriagramme. On fond de vieux ustensiles de cuivre qui s'a-
chètent du commerce, à raison de 3 fr. 70 C. ou 3 fr. 8o.,cent. le kilog. On mêle cette matière première avec un tiers de cuivre rosette de Mansfeldt , qui se paie 4fr.,05e. ou 4fr., ioe- On.
estime le prix moyen des matières premières à 4 francs le kilogramme.
Le cours d'eau peut alimenter l'usine pendant dix mois de l'année : c'est à peu près la. durée ordinaire du roulage. Les deux roues hydrauliques sont à palettes. Les soufflets sont.
.
11)o-