Journal des Mines (1807, volume 22)
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LB
SUR LA FABRICATION
(Vu» long levier en fer u u, avec lequel un seul homme les pousse et les tire facilement. 'On a grand soin de ne pas ouvrir de suite la
le -paire de cylindres qu'on sort du four ; .car s'oxy-
fil qu'elle renferme étant encore rouge, derait tout autant que s'il eût été chauffé au milieu des flammes , sans nulle précaution. L'ouverture ménagée pour le passage est latéqui rale , et a une porte en fonte o à coulisseà peu tourne autour du four; le foyer en a une près semblable ; celle du cendrier est verticale, an qu'on puisse l'élever pour activer le feu à volonté.
explication de la Planche F.
a,a , a, coupe du fourneau avec
cheminée. b, cendrier. c,c, foyer. d, porte du foyer. placée .à l'opposite de celle du cene, intérieur du petit cylindre.f/ , paesrois extérieures du grand cylindre. g,g, oà le fil les deux cylindres pace compris entre le
40: fer est renferme.. h , ouverture qui.facilite , repassage de l'air et de la flamme. i, i qui sont lutés pour embords de la plate-forme cylinpe'çher l'admission de l'air entre les deux dres.. ig y. ouverture inférieure pour le passage de la flamme dans le cylindre, plus grande que
l'orifice supérieur. t, crochet servant à tirer les cylindrés du fourneau , et qui fait corps
avec la plate-forme. 7/1, ni, section de l'ouverture pratiquée pour le passage des cylindres. 7l, /l, it, n, coulisses circulaires pour la porte
de la dite ouverture: o, section de la porte. p p,, grille soutelaut la plgW-fPrine q, q,
FIL DE FER ET D'AcrErt. surface en fonte sur laquelle glisse le
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cylindre.. r, cylindre retiré du fourneau. s, chaîne destinée à tirer le cylindre, t, cabestan. u u, vier servant à faire entrer le cylindre. y, ley, dents pour servir de point d'appui. b 2. Vue horizontale battus sur la plate-forme. des cylindres ra-
Ces détails suffisent pour faire connaître les avantages de ce fourneau. Son entretien est à la vérité plus coûteux que celui du premier, , mais il en dédommage suffisamment par le grand déchet et l'opération de l'épaillage qu'il vite, et enfin par la qualité du fer qu'il conserve. MM. Mouchel emploient ce fourneau tous les fils destinés aux cardes, et ils pour usage du grand que pour les fils d'acierne font ou de fer du Département de l'Orne, moins suscep4 tibles de s'altérer ; d'ailleurs comme plus chus ils sont moins attaqués par l'oxygène. Afin de. diminuer le déchet que le grand fourneau pourrait occasionner, les auteurs ont imaginé un nouveau procédé qui consiste à tremper les paquets dans un bassin d'argile délayée, lorsqu'on les met au four ; on les y laisse sécher avant d'allumer le feu, sans quoi cette terre s'écaillerait avant que le fer soit refroidi. Il est inutile d'entrer dans de plus détails, relativement à l'opération du grands recuit. Les auteurs. se servent de deux sortes de filières, de grandes. et de petites ; les unes pour le fil de la tréfilerie proprement dit, dont il a déjà été question ; les autres pour les fils qui peuvent être tirés à bras, que nous ferons connaître bas. L'acier qu'on emploie pour ces filièresplus_ nemarie j amais de qualité on fait seulement affiner .E