Journal des Mines (1807, volume 22)
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SUR LA FABRICATI01,7
de se rompre. Les ayant moyenprimées par des nombres, il a été facile, leurs diffénant quelques changemens entre la forme d'une rences, de les présenter sous supporter, avant
des caliprogression (i) , qui a servi à établirmains des mis entre les bres ou jauges qu'on a et dont des guides certains , ouvriers ; ce sont que par un excès de ro é,ils ne peuvent s'écarteravaient pas , ils feraient gligence. S'ils ne les
de filières trop passer souvent le fil par des trousl'effort proporsupporterait plus ou.veits : il ne conséquent tionné à sa grosseur; il perdrait par aussi par des
sa dureté. Ils le feraient passer l'énerveraient et le trous trop fermés ; *alors ils Dans ce dernier cas, rendraient très - cassant. l'acier de il. arriverait même très- souvent que qu'il doit l'effort la filière, ne pouvant soutenir celui d'une filière. trop faire, céderait comme bout,
douce, et le fil serait cassant à son premier mou et trop gros à son extrémité. la fabrique fins de La majeure partie de fils tirés au banc par des de MM. Mouchel , sont Ces faouvriers répandus dans les campagnes.
des princibricans ont un entrepôt dans troisles semaines paux villages où ils livrent toutes de noule fil. qu'ils ont tiré pour en reprendre vérifié avec la plus veau, et où leur ouvrage est grande exactitude. dans un 1`.;4re pouvant cependant les avoir tous longseul atelier, les auteurs désiraient depuis près d'eux, temsen réunir un certain nombre nfin de -leur faire confectionner promptement partie par la (1) Cetce espèce d'échelle a été rectifiée en longueurs nurnélos sur d'égales comparaison des 'poids des
DU FIL Dr FER ET D'A des assortimens dont ils ont besoin chaque jour. Une des roues hydrauliques de leurs usines a été consacrée à l'exécution de ce projet. Ils -y on t établi une mécanique pour faire mouvoir horizontalement 24 bobines, qui n'exigent de l'ouvrier d'autre travail que celui de soigner le fil: le tems qu'il gagne lui donne même la facilité d'entre-
tenir deux bobines au lieu d'une; le prix de la main-d'oeuvre se trouve ainsi diminué de près de moitié. C'est sur les bobines que le fil est réduit aux différens degrés de finesse qu'on désire ; 'c'est donc par cette dernière opération que se termine l'art de tirer les fils de fer et d'acier. Cependant, quoiqu'ils aient toutes les qualités réquises pris
dans l'atelier du tireur, ils seraient incapables
'de faire des aiguilles et sur-tout des crochets de cardes. If est encore une opération qu'ils doivent -subir, et qui est regardée comme la plus difficile .et la plus délicate; c'est celle du dressage, pn, laquelle on leur fait perdre..le ton- esur les bobines CP -
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