Journal des Mines (1807, volume 22)
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SUBSTANCES DES LAYES, etc.
vallée dei Zuccanti , dans le Vicentin. Elle tous les caractères de la stilbite, et ressemble parfaitement à un minéral que Dolomieu avait trouvé dans la Vallée de Fassa au Tyrol, et qu'il
a désigné sous le nom de ,fassate. La gangue est la même de part et d'autre ; les minéralogistes allemands la qualifient de eakke avec Augite. M. Marzari qui a visité les deux contrées , ne les regarde point comme volcaniques.
NOTICE suri UN GYPSt.PRIMITIF. Par M. D A U
urssoN, Ingénieur des Mines.
DANS une tournée que je viens de faire, à la mine dè Cogne , j'ai eu occasion d'observer un fait minéralogique
-qui ne paraîtra peut-être pas sans quelque intérêt , c'est l'existence d'une coudhe,de gypse ( chaux sulfatée) de ni ution primitive intercalée dans la masse des Hautes Alpes. L'es ininétalogistes ne citent 'e'ncOre qu'un seul exemple de gypse de pareille fOrination la découverte en est due
à M. Freisleben , qui l'a -observé au pied méridional du Saint-Gotard , clans un schiste micacé et encore quelques
personnes ont-elles élevé .quelques doutes sur l'époque 'de formation assignée à ce gypse. J'espère que les détails que je vais donnet sut le gisement de celui de Cogne, pourront convaincre qu'il existe des gypses réellement primitifs, Je commence par dire im mot sut la constitution minérale de la contrée dans laquelle j'ai fait mon observation. Le Versant méridional des Alpes , depuis le MontElanc jusqu'au Mont-Rose , appartient ptes'qu'entièrement à la formation du schiste micacé. Dans cette région , comme ailleurs , ce schiste renferme fréquemment des couches de calcaire primitif, de serpentine, de chlorite , de fer oxy'dulé , etc. Quelquefois il passe au schiSte argileux (au col de l'Allée-Blanche, par exemple ) , mais plus . souvent encore au gilets et au granite.
A quinze mille mètres environ , au .midi de la ville d'Aoste , et à l'Est de Cogne , attenant ce village , s'élève une montagne faisant partie de la chaîne qui sépare la valléo
de Cogne de celle de Fénis : elle se termine par mie arête aiguë à 70G mètres au moins d'élévation au-dessus du sot de la vallée. Sa hauteur absolue me parait être à peu près
NOTICE
'Volume 22',
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