Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1807, volume 22)

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MONTAGNES

nurz

puissance des filons ; dans quelques - unes, les

deux habitans d'Huez assurèrent avoir troué du charbon et des bois en partie brûlés' , qui 'Composin de ces

indiqueraient que le feu était employé comme moyen d'excavation. J'ai dit plus haut que la gangue du. filon. principal était de baryte sulfatée, dégageant par le choc du marteau :une forte odeur d'hydrogène sulfuré (1). Dans le premier filon intersecteur de la cascade de Saint-Nicolas , reconnu la même gangue, et je puis présumer -avec assez de probabilité , d'après les amas immenses de déblais qui se trouvent sur les vieux travaux au Nord-Est de la tour du Prince ,.que les quatre filons` étaient également de baryte sulfatée présentant le même caractère de fétidité. Cette opinion nie paraît même d'autant plus vraisemblable, qu'en remontant dans la même directionsue celles de ces filons, l'heure 3 occidentale, vers le Lac-Blanc, j'ai retrouvé dans les rochers des traces de filon de même (i) La baryte sulfatée fétide , paraît très-abondante dans les Alpes. On trouve dans l'Oisans plusieurs filons puissans qui présentent cette sous-espèce en grande masse laminaire du Lac-Blanc, de l'Arou compacte les filons de Brandes, gentifère et de' Cormaïeur, dans le Département de la Doire, On avait d'abord présumé en sont entièrement constitués.décomposition naturelle due qu'elle devait son odeur à une lorgne exposition sur ,à l'influence des intempéries par sa les déblais des anciens travaux ;- mais celle ceie ïai nrioiinême recueillie dans l'intérieur des filons, présente au-contraire ce caractère d'une manière plus frappante encore que celle des déblais , et cette odeur est même si forte, que j'ai vu des mineurs se plaindre de Pimpossibdité de la soutenir dans les mines où il n'y a pas de double courant d'air.

IN OIS ANS.

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nature qui répondaient à ceux de Brandes et à ceux du Lac-Blanc, dont je parlerai plus bas. Si on peut déterminer la nature des gangues Nature du tles filons de Brandes, il n'en est pas de même minerai' de celle du minerai. Surpris de la grande étendue des travaux qui ont été faits dans ces filons, je me suis attaché à reconnaître dans les rebuts du triage et des casseries , quel pouvait être le minerai ; mais le triage a été fait avec tant de Soin, qu'après avoir passé plusieurs heures à étudier toutes les gangues différentes que j'ai vues, je n'ai pu trouver qu'un très-petit nombre d'échantillons bien caractérisés, provenant des filons de Brandes ; car on remarque .dans les déblais des triages moins exacts de minerais de'. filons étrangers. Il paraît que les filons de baryte sulfatée donnaient indistinctement , 10. du plomb sulfuré argentifère, granuleux et lamellaire.;.,et 20. t? cuivre gris argentifère. Il est impossible de déterminer quelle pourrait être de ces deux espèces métalliques, celle qui était la plus abondante ; dans les vieux ouvrages je n'ai trouvé que de légers indices de l'un et de l'autre dis-

séminés çà et là sans ordre et sans aucune suite. Le cuivre s'est quelquefois décomposé, et alors il a formé du, cuivre carbonaté qui a .coloré la baryte et le mur du filon. Au reste, quelle que puisse être la nature du minerai ; on peut juger par l'état des déblais et le sein apporté dans le triage, que ces filons n'ont jamais produit qu'un minerai trèS-Maigre et _à bocard. Enfin dans l'intérieur des travaux qu'on peut

encore parcourir, ou trouve quelques petits