Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1807, volume 22)

MONTAGNES D'HU" EZ

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les -Pans les masures de l'Est, on trouve sur d'eau d'anciennes retenues bords du ruisseau, et talus des encore indiquées par les berges grands amas de étangs. Au - dessous sont de et qui paraissent très-menue, gangue barytique laverie ou d'un bocard. Sur être sortis d'une on-voit plusieurs meules les bords du ruisseau , micacé, et d'autres d'un d'un-q-daï-tz grenu meules sont de

ces

grès micacé de houillère et différens diamètres ; plusieurs sont usées Aulong frotteinent. paraissent polies par un , dessous clé- la chapelle Saint-Nicâlas semblables, et des d'autres meules sont encôre d'un mètre ,mortiers de même pierre de près rirbiondeur. Les de diamètre , et d'autant de ruines un de ces habitans d'Huez 'ont retiré meulés, dont ils ont très-grand ritiMbre de ces dans leurs maifait usage dans leurs moulins et sons pour divers usages. Entre les déblais des bocards et des laveries, provenant du -triage. on voit de grands amas avec soin, et j'ai reconnu Je les ai.- examinés que le triage fait d'ailleurs avec le plus grand dé soin avait lieu Sur des minerais provenant apportait ei qu'on tous les filons des environs en -y trouvé rétablissement de Brandes ; on barytiques , calfret des gangues quartzeuses , etc. etc. Tous ces amas daires , ferrugineuses, très-considérables et très-nom:: de déblais sont .

par M. le Curé &niiez chasseurs ; et reconnue ensuite allèrent visiter ces ruines , et le niais quelques personnes prestige levé, on ne reconnut que les masures d'une ancienne et grande exploitation.

EN OISANS. 295 breux. Indépendamment de ceux qui sont amon-

celés à la surface de la terre, on en reconnaît encore une quantité au moins ,aussi considé:-

rable dans les anciennes excavations qui avaient été faites à ciel ouvert au pied de la prairie, au-

dessous de l'escarpement septentrional de la montagne de Brandes. Je m'étais flatté de trouver quelques rensei-

gnemens dans les archiVes d'Huez ; mais une rc.,1,7ii-spsite)avalanche qui renversa cette malheureuse coin- ?antiquité

mune en 1.74o (t) a tout anéanti ; M. Robert, (b1 un de ses tabitans , m'a cependant fait voir un titre qui avait été retiré des ruines de la maison. de ses ancêtres, après ce terrible événement. Ce titre qui est en latin , est du G décembre (i) Les avalanches et les lavanges sont deux fléaux terribles et destructeurs, dus à la chute des neignes nouvellement tombées, et non adhérentes aux neiges anciennes elles ont le plus souvent lieu dans les tems doux et humides ; le plus léger mouvement dans l'air détermine souvent leur chute, un bruit quelconque, une secousse, une commotion un peu sont encore autant de motifs qui oc-

forte' casionnent la chute des neiges ; la niasse qui se détache d'abord faible et légère se condense en routant; elle entraîne les neiges inférieures ; leur poids s'accroit avec la masse ; la vitesse s'accélère pendant la chûte , et bientôt sa force devient telle, que les obstacles ne tendent qu'a l'augmenter ; tout est entraîné. Les arbres sont fracassés, le, chairmières renversées, enfin les rochers eux-mêmes soi t arr: chés , de manière que tous ces obstacles se joignant successivement à la masse , en augmentent progressionnellement l'impétuosité et les ravages. Il n'est point d'année que les vallées des Alpes n'en offrent des effets terribles, et que plusieurs villages qui ont eu l'imprudence de détruire les forêts ( seul moyen de contenir et de prévenir les avalanches), ne soient détruits et entraînés entièrement.

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