Journal des Mines (1807, volume 22)
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MONTAGNES D'HUEZ
furent abanQuant à l'époque °il lestravauxdonnée à . cet donnés, nous n'avons aucune date également et la égard, nous en ignorons attribuer leur et les motifs ; mais nous pouvons destruction absolue des abandon, 10. ou à la bois (i) ; car il n'existe pas un seul arbre dans toutes les prairies et les montagnes de Brandes, mètres ( on trouve quelques frêles mélèses à 5oo dans au-dessous du plateau de Loumontossa , la Combe de la Sarenne); ou 2°. par les guerres auxquelles ce pays a été long-tems livré par les changemens de G-ouvernement et les querelles des de religion ; ou 3o. par le peu de richessedont autre cause, filons ; ou 4'; enfin par toute préil est aujourd'hui impossible de déterminer cisément le véritable motif. L'examen des déblais et rebuts du triage des Gîte da transportait à re""c".a",'ae"s anciens m'avait fait juger qu'on les minerais extraits compacte. l'établissement de Brandes de tous les filons voisins ; car indépendamment étaient condamparait avoir été faite par des criminels qui la Caria major, nés aux travaux des mines par jugement de voyons en dont cette commune a conservé le nom. Nous criminels étaient effet que chez les Grecs et les Romains, les peuples que plusieurs autres condamnés à ces travaux, et suivaient le même usage. de Brandes, la lon(i) La nudité absolue des montagnes la force impétueuse des frimats , enfin gueur des neiges et cette contrée., ne laissent plus des ouragans, qui ravagent qui ont, dit-on voir recroitre les forêts aucun espoir de
- iquelques monautrefois ombragé les belles prairies d'Huezquelques parties,
présen tem t encore, dans tagnes des environs hauteur r, dés masses de forêts , même à une très-grande Brandes, qu'il n'en Mais leur destruction .a été si générale à existe aucunvestige.
EN OISANS.
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j'en avais trouvé
dés gangues barytiques 1°. de quartzeuse contenant quelques cristaux de plomb carbonaté avec du plomb arsénié; et compacte, poreuse et chargée 2°. de calcaire compacte laines de plomb d'oxyde de fér avec de ,
.
.sulfnré.
A l'examen de cette dernière, je la trouvai semblable à des échantillons d'essais qui avaient' été apportés à la fonderie impériale d'Aile .mont
par M. Girard ; je lui en fis l'observation, et de suite il me conduisit vers le sommet des prairies d'Huez , en remontant vers le LacBlanc , où je reconnus des rhasses d'un cal-
Caire compacte recouvrant les roches micacées quartzeuses , et contenant des rognons de plomb
plus ou moins abondans. La facilité de l'extraction détermina les anciens à y faire quel-
ques travaux ; on peut encore reconnaître ceux' du jour, rnais ceux de l'intérieur sont généra-.
lement écrasés ; je ne pense pas qu'il y ait
eu dans cette partie une grande exploitation. On sait trop bien que le terrain calcaire n'est
point favorable aux minerais de plomb, et que si par fois il s'en trouve quelques masses, elles n'y, ont que très-peu de suite, et qu'elles y sont communément isolées (1).
(i) La constitution calcaire n'exclut pas absolument la présence des minerais de plomb, mais il est essentiel de bien
déterminer la nature de ce calcaire, qui me parait appar, tenir aux terrains intermédiaires. Il se trouve communément au passage du sol primitif et du sol secondaire. Il y est en couches plus ou moins épaisses, et fréquemment il a agglutiné des fragmens de roches primitives qui se trouvaient isolées , lorsqu'il a été déposé. Ce calcaire souvent a
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