Journal des Mines (1807, volume 22)
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Ancien grand cl-terni/1.
MONTAGNES D'HUEZ
C'est dans un de ces filons que l'anatase a été' trouvée la première fois qu'elle fut décrite sous le nom de schorl bleuet d'oisarzite (1) ; enfin c'est encore clans un de ces filons que M. Schrei. ber a trouvé les émeraudes blanches et verdâtres de l'Oisans. Au pied de la grrande chaîne des Rousses et sur le plateau des lacs, on trouve une ancienne
route semblable à celle du Prince, dans les prai-;' ries d'Huez ; dont j'ai parlé dans la description
des mines de Brandes. Ce chemin qui est encore parfaitement conservé' dans les parties où les moraines ne l'ont point recouvert, est pavé en grands blocs de pierre et encaissé par des blocs semblables ; sa largeur est de 5 à 6 mèt. et même plus dans quelques endroits. Il s'étend , dit-on , depuis le Lac-Blanc jusqu'au col de la Cochette , à peu de distance de la mine de la Demoiselle ; les habitans du pays l'attribuent au Prince Ladre ; comme la tour de Lournontossa , d'autres prétendent qu'il est l'ouvrage des Romains ; il est impossible d'asseoir aucun jugement à cet égard ; il paraît peu vraisemblable que les Romains aient ou,
vert une grande voie dans un désert aussi reculé, et couvert de neiges pendant plus des deux tiers
de l'année ; j'aimerais mieux supposer que cette route fut ouverte pour le transport de tous les minerais extraits clans les montagnes voisines , puisque cette opinion est d'ailleurs appuyée par le fait des grandes exploitations qui eurent lieu autrefois dans ces montagnes.
(i) Ce premier cristal d'anatase ou de titane anatase , est dans la magnifique collection des minéraux de M. Schreiber.
ZN. OISANS.
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l'extrémité Nord- Est du lac, est une grande ouverture dans la montagne ; elle pro- .plorlinobnetje anciens tra, vient d'une ancienne exploitation faite dans un vaux d'exfilon de baryte sulfatée fétide de o,5 in. et o,6 ploitation. décimètres de puissance , dirigée dans l'heure -22 , comme le filon principal de Brandes. Les travaux consistent en stros ou gradins droits filits dans le filon, qui a été entièrement déTouillé sur une hauteur de 45 à 5o mètres, et huta.nt environ de profondeur sur la largeur du filon. Pour empêcher le rapprochement du toit et du mur, après avoir entièrement déPouille le filon, on y précipitait par l'ouverture supérieure de gros quartiers de rochers,
- Tont plusieurs encore en place, paraissent avoir
parfaitement répondu au but qu'on se proposait ; au fond de cette grande tranchée , on trouve quelques attaques de galeries, mais peu avancées et en partie comblées. L'extraction a été faite avec tant de soin, Nature dii qu'on trouve à peine quelques indices de minerai dans le filon, mais dans le fond, de la tranChée on reconnaît dans la baryte sulfatée, plomb sulfuré et du cuivre gris argentifère. Ce dernier y est peu abondant ; il paraît d'après la manière dont ces deux substances sont disséminées dans la gangue , qu'on n'a jamais trouvé que du minerai à bocard. Au Sud et an-dessous des travaux de la mine, en descendant vers le lac , on reconnaît en- tirscstrucruicore des ruines de construction , qui offrent n'es' des loges de trois mètres de longueur sur deux de largeur environ. Elles ponvaient être au nombre de dix on douze, et peut-être ,davantau , mais elles se sont peu à peu recouvertes -