Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1807, volume 22)

MINES DE 1'LOMIi partout ailleurs seraient encore. traités avec bien

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Ford, du

du soin. Le schlich, tel qu'il sort des dernières tables à laver, est un plomb sulfuré encore mêlé de sable très-fin ; je n'en ai jamais trouvé qui m'ait fourni à l'essai plus de 0,57 en plomb. Il y en a qui ne donne pas plus de o,33 à 0,35. Cependant on le vend dans cet état comme alquifoux, et il donne pour les poteries une couverte trèsfusible Une charette de minerai pesant environ 600 6 quintaux mét. , rend depuis 5o jusqu'à i3o et même i5o kil, de schlich , au plus un quart suivant la richesse en knotes et leur qualité. J'ai déjà dit qu'on ne fondait pas ordinal-

rement le schlich provenant de la mine ; il faut qu'on ne trouve pas à le vendre en alqui-

foux , ou qu'il soit de mauvaise qualité. On fond par préférence le schlich tiré du relavage des sables ; dans l'un et dans l'autre cas on le fond cru ; il n'est pas assez sulfureux pour avoir be-

soin d'être grillé ,' et l'expérience répétée a prouvé que cette opération était inutile. On mêle le schlich avec de la chaux coulée, liquide, à la dose, d'environ 8 pour loo de son

poids. Le tout est bien; broyé comme du. moi., tier , et même il prend de la solidité comme un mortier, à raison de l'affinité de la chaux pour le sable ; on en forme des espèces de 'briques qui étant séchées, sont cassées en morceaux de la grosseur d'un oeuf, pour faire la charge dans les fourneaux : la chaux sert a. absorber le soufre , et à donner au schlich une consistance telle,

u BLEYBERG. 357 telle, que dans le fourneau il n'étouffe pas les charbons, et ne soit pas. chassé par le vent des soufflets., comme il le serait s'iletait en poussière. La seule- amélioration que je verrais faire sur. cet art, serait d'augmenter encore la

dose de chaux, ainsi que je le dirai dans un

instant. La foute_ se _fait dans, de petits fourneaux à mancheprilinaires, do les deux soufflets sont mis en mouvement, soit pale moyen des bras

soit par une roue à eau. .

.

Le fourneau 4 environ 35 centimèt de.'.Iarge sur 42 del),rofondeur. Sa hanteur est d'environ un mètrqet demi ; iI.esfàit en pierre du pays,, et la cl,,1,9infinée est en,argile jaune m'èlee,de sable ; le fend est de brasque ; les scories cenle>nt

continuellement par une ouverture pratiquée sur le devant et l'on fait une percée " sur le

côté quand on juge qn2i1 s'éSt 'amassé dans le creuset aSsez, de métal' pkii én couler un saumon de-';5".&55 g.- Ce fourneau serti:1./1e

semaine ï On l'allume le lundi matin , et on l'éteinCle samedi soir , le dimanche on le répare pour re'éiminnencer la semaine suivariite. Durant Une semaine ainsi composée on passe dans mi pareil fourneau 7000 kilog. de Schlich

-

mis eir "briques avec de la chaux', puiecon= cassées cornine je l'ai dit ; on :y Mêle '30cid-rà 3500 kil, de scories de, fourneau de forges< dé fer, et l'on use environ 1600 kil, de coalç. , ou Sa manes de charbon de bois, pesant environ 5o ki1. chaque.

Les'envriers sont, un fondeur, un aide et

deux manoeuvres. Ils se relaient deux à deux. Volume 22. Aa