Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1807, volume 22)

MINES DE etomr. Le-prodnit 'd'u`ne semaine est' ( en saumons kilog. de Pi,lbinb rde 5o à '55 kil. ) depuis 1400 arrive à ce jusqu'à. '3o0o ; mais rarement on

ZSJO

derniârrésultat. Au reste, le' pYbduit doit va-

rier:SUivant la qualité-du schliclr;' Cini rend de-

puiS 2o jusqu'à 45 pour ioo ; terme moyen 32 pour ioo (1).

.SOUVent durantlaseinaine on eft.'obil,gé cl' ouviii d'e--Vafit ei.'-feiekea.b. pont 'en tirer -de t rèsS'jt amassent gros morceatitit'è'Édiiii`ae fer qi.ifemploie; cela

et proviennent des scôiies qu'on prouverait donc qu'on- pourrait 'diminuer rusage des scories qui coûtent encore assez cher; ou et les remplacer Utilement par de laChanx , tout antre mélange terreux qui 'anginenterait ftisfbilité du mélange' Sans 1 apporter autant de fer Malgré cette surabondance de'fer apportée le par .les scories, qu'on ajoute au. schlich , plomb qui en. provient est cependant très-peu chargé de fier, et le .peu qu'il en Contient n'est pas susceptible de nuire, a sa qualité dans plusieurs des arts auxquelsil est ernplo-yé... Le. cuivre se trouve bien plus abondamment dans: les plomber-du Bleyberg. Les; quantités énormes de plomb que j'emploie-,pour faireinoi-même les miniums qui servent à ma cristallerie , ou que je vends dans le commerce, .

(i) Il y a lieu de croire que l'on pourrait retirer beau-

coup plus de plomb , lorsque l'on compare ce produit eri grand avec les essais faits par M. d'Artigues , où il a obtenu par cent 3o , 35 et 57 5 terme moyen 4o et

DU BLEYBr.11G

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m'ont porté à travailler soigneusement ce métal, afin de l'amener au degré de pureté absolue qui lui est nécessaire , pour que son oxyde n'apporte plus aucune coloration dans les verres. Ces travaux m'ont mis à portée de reconnaître que souvent une quantité trèsnotable de cuivre échappait à l'analyse ordinaire qu'on faisait du plomb. En effet , si l'en dissout da plomb ou son oxyde dans l'acide nitrique , et qu'on précipite par le sulfate de 'soude, on doit croire que tout le fer et le cuivre qui étaient contenus dans le plomb restent dans la liqueur. C'est une erreur pour le cuivre; le plomb, en se précipitant, l'entraîne en partie avec lui; et souvent la liqueur qui reste ne donne aucune couleur par l'ammoniaque, tandis que le plomb, ainsi éprouvé , porté avec confiance dans les cristaux y donne une nuance très-caractérisée de bleu verdâtre due au cuivre. Pour découvrir ce dernier métal, il dans ce cas , faire long - tems faut' de plomb, ou bien le précipiter de l'al'oxyde nalyse ci- dessus, dans de l'acide sulfurique étendu d'eau : cet acide se charge du cuivre, et l'on juge combien la première analyse pouvait être fautive. J'ai cru ce fait assez intéressant pour qu'il ne soit pas déplacé dans ce Mémoire. Cette observation pourra sauver à d'autres personnes bien des sources d'erreurs et des accidens que j'ai eu à combattre. J'espère que d'après tout ce que je viens de dire des exploitations du Bleyberg , ôn. pourra se faire une idée de ces mines intéressantes. Je ne sais s'il en existe qui donnent des produits seMblables; mais celles-ci méritent d'auaa