Journal des Mines (1807, volume 22)
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DIT F
TATS D'XYDATION
rouge pendant un quart- d'heure. Le fer fut converti en oxyde d'un brun rouge très-vif, et l'augmentation en poids fut de 41 grains Une seconde et une troisième expérience faites avec
le plus grand soin, présentèrent toujours 42 grains d'augmentation : d'où il suit que ioo de fer métallique donnent 142 d'oxyde rouge de fer, ou bien ioo d'oxyde rouge de .fer contiennent 7o de fer métallique et 29 i d'oxygène.
Le résultat de Lavoisier s'accorde assez bien avec celui-ci, en supposant que lui-même, ou
ceux qui se sont servi de ses ouvrages , ont changé l'augmentation en poids ( 4o sttr ioo de métal ) , en 0,40 d'oxygène dans l'oxyde rouge : mais on ne peut appliquer cette même supposi-
tion à la proportion indiquée par M.- Proust, savoir 48 d'oxygène pour ioo de métal : l'auteur cherche la raison de ce résultat dans la manière dont celui-ci y est parvenu ; il croit que M. Proust ayant dissout du fer dans de l'acide sulfurique, aura regardé le précipité qu'on en obtient par les alcalis, comme de l'oxyde de
fer pur, tandis qu'il retient de l'acide, même après avoir été rougi.
II. Détermination de laproportion-deS compo-
sons de l'oxyde incomplet ou oxyde noir de fer. M. Bucholz a essayé tous les moyens connus.
pour faire de. l'oxyde noir, et pour en déter-7miner les proportions, soit médiatement soit immédiatement : ce point était trop important pour ne pas attirer toute son attention.; ausei
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&On travail rte laisse-t-il rien à désirer.. Avant
de présenter le tableau succinct de ses expét..i,ep..1 ces et de leur résultat ,.je dois observer quel'aii-,
teur essayait les oxydes obtenus. en le%. vant dans l'acide muriatique , et les préepitant ensuite par l'ammoniaque ; il regardait avec
raison, comme ,parfaitement pur, celui qui
dissout sans effervescence , par l'acide maria= tique étendu, ne donnait point de précipité rouge par l'ammoniaque caustique. 1.. La calcination du fer opérée à l'air libre, et à l'aide d'une haute température , donne un mélange d'oxyde noir et d'oxyde rouge. 20. L'oxydation du fer, au moyen de l'eau, donne un résultat semblable au précédent. 3°. Le procédé d'Ingenhou se, consistant à traiter le fer par l'acide nitrique très-étendu, donne quelquefois de l'oxyde noir très-pur ; mais si: l'on pousse un:yen trop l'évaporation-iiil se forme de Fox-y:die rouge. On ne peut pag.dé-
terminer par ce moyen , la composition de
l'oxyde noir, parce que Pacide.nitrique en dissout toujours une petite quantité'. Ces méthodes n'ayant point répondu à l'attente de l'auteur, il prit le parti de chercher à ramener l'oxyde rouge à l'état d'oxyde no. 4°. Il calcina de l'oxyde rouge avec clu, ,carbonate d'ammoniaque, auquel il était intimement mélangé ; mais l'oxydç ne parut pas avoir éprouvé de changement. 50. Il calcina de même de l'oxpiequ aveP de l'acide tartareux.pur; l'oxyde ne parut point
avoir perdu de son poids, sans doute à cause du charbon qui y était resté mélangé. 6°. Il délaya avec beaucoup de soin de l'oxyde Aa4