Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1807, volume 22)

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EAU SALE DE LA INiiNEn noutLLE, etc.

précipité blanc composé de magnésie et de terre calcaire ; ayant versé dessus dé l'acide vitrieftique , le mélange s'est éclairci d'abord, ensuite' la magnésie s'est dissoute, et la -sélénite est res-

tée au fond avec une légère teinte ocreuse.

Cette opération semblable a celle rapportée par M. Sage, dans son Analyse chimique, tom. 3 pag. 363, me-fait présumer que mon eau. salée est analogue à l'eau de la mer. Telles sont les faibles observations que j'ai faites rapidement, et que mon peu de loisir 11Q peu que rendre incomplètes.

NOTE SUR le Befroidissenzent des liquides dans de.2 vases de porcelaine dorés et non dorés. Par M. le Comte 33E RUMFORD (1). j'AVA 1s découvert, il y a quelques années, dit M. de Rumford, que les vases métalliques nets et polis en dehors, ), ont la faculté de conserver très-long-tems la température, » des liquides chauds , qu'on y enferme n. C'est cette propriété qui est parfaitement d'accord avec l'observation qu'ou a faite depuis long-tems que les vases d'argent conservent mieux la chaleur du café et du thé , que ceux de porcelaine ou de terre cuite , que M. de Rumford a cherché à donner aux vases qui ne l'ont pas par eux - mêmes. Il a pris deux vases de porcelaine, égaux en capacité, de même forme et de même épaisseur , l'un blanc, et l'autre complètement doré en dehors , et y a renfermé des quantités égales d'eau

chaude. Toutes les autres circonstances étant d'ailleurs égales, les teins de refroidissemens se sont trouvés entreeux 2 ; 3. Réciproquement, des liquides froids s'échauffent bien plus lentement dans des vases dorés à l'extérieur que dans des vases non dorés. Mais si on voulait donner à des vases métalliques polis et très-nets, ou à des vases de porcelaine dorés la propriété de recevoir ou de perdre plus

promptement la chaleur, il suffirait de les noircir en les présentant à. la flamme d'une bougie, ou d'une lampe., Les liquides se trouvant immédiatement en contact avec la surface intérieure des vases , la dorure de cette surface ne Fo... duirait aucun effet; elle ne deviendrait- ux,ile que dans le cas où ils en seraient isolés. M. Rumford lait ensuite voir l'accord de ses expériences avec sa théorie de la chaleur, qu'il a présentée dans d'autres Mémoires , et qui consiste à supposer que la chaleur n'est autre chose qu'un mouvement vibratoire des molécules dee corps dans un milieu éthéré qui peut transmettre ce mouvement. Quand on a deux corps de température différente .

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(s) Cette Note est extraite du Nouveau Bulletin des Sciences par la Société Plidomathique de Paris.