Journal des Mines (1807, volume 22)
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DE TOESCHNIZ EN Till7RINGE.
FER ROUGE COMPACTE
la mine de fer rouge compacte qui passe au schiste argileux primitif. On a abandonné la fosse dans laquelle ils se trouvent, parce que le
minerai de fer était trop pauvre, et il est à
.
craindre que celle-ci une fois comblée, les minéralogistes ne puissent plus s'en procurer. Si
M. Voigt n'en a pas déjà distribué, ils ne se
trouvent que dans un très-petit nombre de cabi-
nets ; je n'en ai pu donner quelques cristaux
isolés qu'a MM. Rose, D. Gehlen , Bernhardi , Haberle et D. Volker. Au reste, M. Molnitz , maître de forge à Guastelfeld , dans le bailliage de Gehren en Thuringe, avait déjà trouvé ce minéral et annoncé son existence.
Caractères extérieurs.
Il serait superflu de rapporter ici la description du fer rouge compacte , que l'on trouve dans tous les Traités de minéralogie , parce qu'elle convient au minéral que DOLIS examinons-H.l est en cubes parfaitementrégur
liers , d'une grosseur variable , depuis celle
d'une lentille jusqu'à celle d'un pois ; soUvent les plus petits cristaux sont posés sur les plus gros.
Analyse du minéral.
leo grains de cette substance exposés pendant une denti7heure à une chaleur rouge trèsvive, n'éprouvèrent aucune diminution. leo grains furent pulvérisés dans un tier d'agate?, la poussière avait la même cou-
leur rouge brun de l'oxyde de fer au maximum, rougi au feu. On fit bouillir pendant une seconde avec de l'acide muriatique côncentré
centré ( dont la pesanteur spécifique était 4465 ) ; il ne se forma pas d'acide muriatique oxygéné pendant la dissolution. Tout fut dissout, à l'exception de .quelques petits grains de quartz qui ne faisaient certainement pas partie constituante du minéral, puisqu'ils n'étaient pas colorés par le fer. La dissolution .6 colorée comme les dissolutions muriatiques d'oxyde de fer brun rouge, fut partagée en deux parties égales, et l'une des moitiés fut soumise aux épreuves suivantes. ce. Une partie fut décomposée par la potasse caustique en excès, et l'on fit bouillir la liqueur Sur le précipité. Après avoir filtré et neutralisé
par l'acide muriatique , on versa de l'ammo-
niaque caustique qui ne forma pas le plus léger nuage dans la liqueur; elle eût été troublée s'il s'y fût trouvé de l'alumine ou quelque autre substance dissoute par la potasse caustique. C. L'acide sulfurique étendu ne fit naître aucun précipité dans la première dissolution; d'où il suit que le minéral ne contient ni baryte ni stronciane. y. Une autre portion fut décomposée par un excès d'ammoniaque ; le précipité séparé par la filtration, on versa de l'oxalate d'ammoniaque dans la liqueur incolore sans y occasionner
le plus léger trouble : il n'y avait donc point
de chaux.
Une autre partie de la première dissolution ayant été décomposée par l'ammoniaque et le précipité séparé, on fit bouillir la liqueur avec du carbonate de soude, et comme elle n'éprouva aucun changement par cette opération, Volume 22. Ff