Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1808, volume 23)

'tUR UN CRUSTACÉ n4 fléchit que les jonctions de ces rangées paraissent

'accompagnées d'articulations.; que quatre nécessiteraient trois lignés de jonctionsrailgées d'articulations , et que dans Ce bas, l'animal:se-

rait inflexible ; mais alors la nature l'aurait

plutôt couvert d'un bouclier d'une seule pièce; et; d'ailleurs les écharitillOris sontplus ou moins courbe&. Nous ajouterons encore que ces écailles paraissent avoir un certain degré de flexibilité ; car quelques échantillons paraissent légèrement comprimés latéralement , 'et non-seulement les rangées latérales se trouvent plus, rapprochées et plus fléchies l'une vers. l'autre mais encore les pièces de la rangée intermé-

diaire. sont plus arquées que dans d'autres

échantillons. Quelquefois auài!ranitnal paraît avoir été fortement :tourmenté,-. et dans cer4 tains' morceaux très,-inconaplets,, un des bords paraît porté plus en avant que l'autre ; ce qui dorme à la rangée. intermédiaire Une apparence

d'irrégularité. Enfin un fragment de schiste qui porte l'etrp preinte d'un de ces corps , fàit 7V:on que ces

écailles étaient couvertes de petitepoints éle.

vés , irrégulièrement diStribrrée'y l'épaisseur de ces mêmes écailles' était à:péii près d'un mètre , ainsi quel'indique un antre morceau .qui porte l'empreinte de -l'extérieur , et une portion du mutile :intérieur de:la cuirasse. La lorq.,,rueur Aotale de l'animal ne peut être éValnée exactement:y des plus grands écharf ,tillons que nouS'avons vus, avalent six centi;mètres. M. Dubuisson de Nantesen possède de beaucoup plus grands. L'épaisseur et la largeur paraissent variables, parce que plusieurs échan-

RENFERMÉ DANS QUELQUES SCHISTES.

25

tillons sont comprimés ; la circonférence ( du moins de cette partie postérieure ) est de six à neuf centimètres. Tels sont les débris qu'on trouve à la Hunaudière. Ils sont trop incomplets pour faire connaître d'une manière un peu satisfaisante l'animal dont ils ont fait partie. Cependant on ne

peut guère le comparer qu'aux oscabrions et

aux crustacés de Lamarck , qui contiennent les crustacés et les polygnates de Dumeril ; mais dans les oscabrions et dans les polmy,nates, de même que dans la plupart des insectes, les an-

neaux plus ou moins complets qui couvrent l'abdomen , ne sont composés que de pièces écailleuses implantées dans les muscles , mais non articulées les unes sur les autres. Les articulations que nous avons cru voir sur la cui-

rasse de notre animal, l'éloignent donc des

oscabrions et des polygnates.. Ces conjectures sur la structure de l'animal ou sur ses rapports, ont été confirmées et étendues depuis par l'examen que nous avons été à même de faire d'un de ces fossiles entier, sur un échantillon très-bien conservé que M. Tonnellier, chargé de la garde et de la classification des collections minéralogiques du Conseil des

Mines, a bien voulu nous confier , et dont nous ignorons la localité (t). La nature de la

.

(I) Le foisile diptit il est ici question , est le même que celui que Linnée a décrit sous le nom d'entomolithus paradoxes : les Anglais le nomment cludley-fossil , parce qu'on le trouve çà et là , et d'une grande beauté , près de Dudley , dans le Worcestershire , quelquefois même avec le:têt-naturel. Voyez le Manuel d'Histoire naturelle de