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Journal des Mines (1808, volume 23)

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viES VOLCANS.

RECHERCHES, SUR DIr.rinNs PRODUITS

C..). 11 faut 'souvent avoir recours à ce dernier moyen pour reconnaître les grains de fer titané ,

S.

A cet effet, j'ai pulvérisé avec les précautions convenables, des échantillons de chaque sorte. Les variétés, sur-tout dont les bases compactes présentent un tissu très-serré, ont été réduites en poudre impalpable ; toutes ont été passées

qui par leur volume et leur abondance, jouent lm rôle sixemarquable dans la composition des laves lithdides granitiques.

d.) Je n'ai pu distinguer aucune particule

de fer titane dans les scories.

au plus fin tamis de soie qu'on a pu trouver. Les différens résultats de la trituration ont été ensuite lavés, mais seulement pour enlever les parties terreuses les plus fines , qui dans cette opération, nuiraient à l'action du barreau mante. Enfin, après les avoir bien séchés, on a essayé d'en séparer les particules attirables qui pouvaient s'y trouver disséminées. - L'épreuve de la plupart des laves vitreuses, des ponces , des tufs blancs, et des scories jaunes et noires, n'a donné aucun résultat ;

d.) j'en dirai autant des laves vitreuses.

faut excepter cependant celles de ces laves qui fondent en émaux d'une couleur foncée ; on y aperçoit par fois quelques grains métalliques et très-attirables. je.) Enfin il est très -rare. qu'on puisse voir ,.quelque portion de fer titané dans .les tufs et lés aggrégats tuffeux. Ayant acquis ces données, j'ai considéré 10. que les grains de fer titane %Won aperçoit dans un grand nombre de massés volcaniques, sont communément très-fins ; 2°. que celles de ces masses qui n'en offrent aucune trace apparente , n'en sont pas moins susceptibles d'agir fortement sur l'aiguille aimantée; d'où j'ai été

conduit à soupçonner qu'on ne pouvait prononcer à l'aide de la simple inspection, ni sur

l'absence ou la présence de la substance métallique en question, ni sur la quantité que chaque sorte de roche peut en contenir. Cette conjecture me paraissant suffisamment fondée pour motiver 'quelques expériences , j'ai d'abord essayé de la vérifier en mettant en oeuvre procédé mécanique analogue à celui que la nature emploie journellement pour former les sables attirables , savoir , l'atténuation des. masses et le lavage,

mais celle des autres roches volcaniques a cons.

tamment fourni une certaine quantité de trèspetits -grains noirs et métalliques, qui ont présente tous les caractères chimiques et minéralogiques du fer titane. Voici les proportions dans les roches les plus remarquables. a.) Les laves basaltiques configurées , soit en prismes, soit en blocs informes comme celles de Catagne à l'Etna, de Jaujac clans l'Ardèche, et dé l'éruption de 1798 à Ténériffe, ont rendu de i à 3 p. de 'sable -ferrugineux titane.' 4.) Les laves pétroSiliceuses , soit compactes soit terreuses soit grenues , à grains très-

fins, en ont donné un peu moins d'un centième.

c. ) Il en a été de mèrne des laves vitreuses fusibles en émail noir.