Journal des Mines (1808, volume 23)
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RECHERCHES SUR DIFFI:RENS PRODUITS
chaque sorte de lave employée était censée devoir contenir, d'après la quantité des particules attirables qu'on aurait pu en séparer mécaniquement. En second lieu , que dans chaque analyse la proportion relative des trois oxydes métalliques extraits par l'acide, diffère extrêrneinent peu de celle qui domine constamment particules de fer fidans la composition des tané , que les procédés mécaniques naturels ou des artificiels, peuvent dégager de la pluparts'il -y Troisièmement, que" roches volcaniques. les propordifférence dans a une très - légèreindubitablement à ce que les tions , .elle tient matières terreuses ont été attaquées pendant de
l'opération. Enfin , que les trois variétés , laves essayées n'ont cessé d'être magnétiques l'oxyde extrait tout que lorsqu'on en a eu de titane.
On observera, d'une autre part, que quoi-
que les résidus terreux ne continssent plus de titane , et qu'ils eussent perdu la propriété d'agir sur l'aiguille aimantée, ils renfermaient cependant encore une quantité notable de fer et de manganèse, et que pour obtenir ces deux métaux, il a fallu désaggrégèr complètement les masses terreuses à Paide,de la potasse caustique. Or si on veut rapprocher ces considérations précédemment , on sera des données établies suffisamment autorisé à conclure , 1. que la majeure partie du fer et du manganèse contes'y trouve en comnus dans les laves essayées,l'oxyde de titane ; binaison particulière avec 2° que cette combinaison a une existence tout-
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DES VOLCANS.'
à-fait indépendante de celle des autres élémens minéralogiques de la roche, et qu'elle est sirn, plement mélangée dans les pâtes basaltiques', et pétrosiliceuses à la manière des cristaux de
feldspath ou de pyroxène, et en grains pins ou moins fins, qui pour la plupart échappent non-seulement à la vue, mais encore à la séparation mécanique ; 3°. et enfin, que c'est à la présence de ces grains disséminés que les masses doivent la faculté d'agir sur l'aiguille aimantée.. Voulant généraliser ces conclusions, j'ai entrepris non-seulement de déterminer la quantité d'oxyde de titane contenue dans toutes les variétés de roches volcaniques , dont on peut séparer mécaniquement des particules. de fer ti-
tane, mais encore de vérifier la présence on l'absence de ce métal dans les autres variétés qui sont simplement magnétiques. C'est dans ce but que j'ai essayé plus de trente variétés
différentes; il n'était pas nécessaire sans doute
de faire un aussi grand nombre d'épreuves ; mais ce travail ne m'a pas calté autant de peine
qu'on pourrait le croire , parce qu'il était lié avec un autre genre de recherches dont j'espère rendre compte incessamment.
Quant au résultat général, je dois convenir que si j'avais été étonné de trouver du titane dans les premières laves que j'ai essayées, surprise a encore augmentée, lorsque j'ai été
forcé de reconnaître la présence de ce métal dans toutes les roches volcaniques ;je dis toutes, à cause du très-petit nombre de celles qui font
exception. Cela se borne effectivement aux
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