Journal des Mines (1808, volume 23)
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IIECHERCIIES SUR DIFFRENS PRODUITS
qui a eu lieu au Tun.guragua en 1797. C'est a MM. Humboldt et Bompland qu'on doit la connaissance de cet intéressant produit volcanique. M. Vauquelin, qui l'a analysé, en a retiré sur ioo parties Silice
Oxyde de fer. Alumine Chaux. Matières animales.
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Il faut ajouter à ces principes élétnentaires , oo,8 d'oxyde de titane dont j'ai reconnu Pexis tence dans cette singulière espèce de tuf. Les résultats que je Viens "d'exposer paraitrent sans doute assez satisfais.ans , pour qu'on me permette de généraliser la conclusion à la-
quelle j'étais arrivé précédemment. Je puis donc récapituler maintenant dans un ordre
synthétique les différentes connaissances auxquelles je suis successivement -parvenu par les recherches dont il vient d'être rendu compte. Conclusions.
Il existe dans presque toutes les laves ml minéral particulier qui s'y trouve disséminé sous forme de grains plus ou moins fins, plus ou moins nombreux. Ce minéral, que j'ai nommé ,fér titané , constitue au moins la douzième ou la quinzième partie du sol volcanique.
La plus grande partie du fer chuterai dans leslaves appartient à sa composition.
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DSS VOLCANS.
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Il renferme-, 'ainsi qu'on l'a va précédemment, environ 8o parties d'oxyde de fer , 15 parties d'oxyde de titane, et un peu de manganèse et d'alumine. C'est à sa présence que les roches volcaniques doivent exclusivement leur propriété d'agir sur
l'aiguille aimantée
Les dix-neuf vingtièmes de ces roches en con-
tiennent une quantité notable : la proportion
dans les différentes variétés, va dé 2 à 18 polir 100. Les laves lithoïdes basaltiques ou granitiques, sont celles qui en renferment le plus. bans ces dernières, c'est- à- dire les laves granitiques, on trouve les grains de fer titane aussi gros et aussi nombreux que ceux de pyl, roxène ; il en est de même dans quelques basaltes ; en général cependant, les grains visibles de ce minéral sont en petit nombre et 'peu volumineux. La majeure partie échappe à la vue à cause de leur finesse ; mais parmi ceux-là il en est encore beaucoup qu'on peut séparer à l'aide du
barreau aimanté
,
après qu'on a réduit les
masses en poudre : ceci explique suffisamment l'existence des sables ferrugineux titanes, soit dans les déjections incohérentes, soit dans les dépôts formés par les eaux qui lavent les terrains volcaniques. Enfin s'il est une infinité de laves dans les-
quelles la plus grande portion du fer titane
(i) Excepté lorsqu'elles renferment du fer oligiste sublimé ; ce qui est assez rare.