Journal des Mines (1808, volume 23)
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OBSERVATIONS MIN hIALoGiQuEs
autre lac plus petit, à la profondeur de io8 t. 11 n'a que 3o toises de longueur sur la dé largeur : sa profondeur est de 2 à 4 toises ; il n'exha-
lait point de gaz muriatique , quoiqu'il y eût aussi de l'acide sulfurique démontré par le muriate dé baryte. Un pouce cube de son eau pesait 4 gros 46,8. grains, et 2 onces de cette eau évaporée donnaient once 17 gr. de muriate de soude très-sec. En évaporant les deux onces d'eau du lac supérieur dans une capsule de porcelaine de Dresde assez large pour tenir trois livres d'eau, je trouvai le dehors de cette capsule revêtu d'incrustations de muriate de soude; ce qui n'avait pas lieu àl'évaporation de la même quantité d'eau du lac inférieur dans une capsule plus petite de porcelaine de Vienne. J'observai ce phénomène plusieurs fois en évaporant des dissolutions du muriate de soude,
et je ne pus l'expliquer (i). La température de l'air, au lac inférieur, était 9. Nous oubliâmes de.prendre celle, de l'eau (elle est + 7 d'après une observation raite postérieure-
ment); car nous étions trop frappés par un phénomène que nous présentait notre baromètre d'Hamilton. Il donnait assez bien les hauteurs ,jusqu'à58.toises de profondeur; mais il ne montait plus à la profondeur de io8 toises. Cependant il marquait les Mêmes hauteurs à notre retour sur toutes les élévations que nous observâmes en descendant. Un examen rigoureux m'a convaincu depuis , que ces baromètres construits (i) J'ignore également pourquoi l'eau dans les mines ( en Galicie comme en Autriche ) ne dissout guère, plus que 26 à 27:parties dé miiriate de soude ,en en devant dissoudre 3/ parties.
.:TAITES
74: GALICIE.
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sur la propriété du liége -, de laisser passer l'air
sans donner d'issue au mercure, ne sont pas toujours assez exacts. Je fus donc obligé de revenir encore une fois avec le même baromètre, dont je fis réparer le liég,e , et de coinparer ses hauteurs avec un autre baromètre très-sensible. Voici le résultat de cette seconde expédition barométrique souterraine : 28 nov. à /o8 toises sous terre à Wieliczka le baromètre était. . . 27, 8, 4 + 8 R. à 5o toises au pied du grand escalier 27, 4 , 4 4- 9":à l'entrée des mines au Pilsno. 27, 2 , 8 + 11 au sommet de la montagne de Cracus. à Cracovie.
27,2 + 27, 3, 7 +
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Vous m'avez demandé d'essayer l'air des mines à sel par l'eudiomètre , M. de Hum-
boldt ayant observé que l'air atmosphérique est très-fortement décomposé par des couches aL-
ternatives de muriate de soude et d'argile.
Pour vous satisfaire, je remplis deux bouteilles de mercure pour les charger de l'air des mines Wieliczka , et pour essayer cet air avec un eucliomètre d'Ingenhouss. D'après les essais
répétés plusieurs fois en présence du conseiller des mines, M. Ilacquet, l'air des mines de Wieliczka , pris à 4o toises de profondeur,
était à l'air atmosphérique du laboratoire com1,o35 -et l'air des mines de W-je liczka , pris à 108 tois.es de profondeur, était à ce même air 1,o3o 1,o35. Il paraît que M. de Humboldt a donné trop de, généralité à son assertion fondée peut-être sur des expériences faites dans une mine de sel. assez mal me .1,o4o.