Journal des Mines (1808, volume 23)
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114 OBSERVATIONS miNiaALoGiotrEs qui par conséquent aurait l'occasion d'y séjourner plus long-tems, fit des observations exactes et réitérées sur cet objet intéressant. J'ai voulu prendre de cette matière , et j'en ai détaché du pilotage avec toute la précaution possible ; mais elle se brisait à la commotion la plus légère de
l'eau avec laquelle elle entrait dans la bouteille.
On s'était proposé d'établir une fabrique de
soufre aux bains de Lubien. On s'était laissé séduire par la grande quantité de cette matière qu'on obtint en ramassant le soufre et le sulfure de chaux qui formaient des dépôts considérables dans les canaux et les réservoirs de ces eaux ; mais on n'avait pas réfléchi que ces dépôts étaient le résultat d'un grand nombre d'années, et on fut fort étonné de n'en pas retirer autant à la se-
conde récolte qu'on en avait obtenu à la première. De Lubien. à Sambor, , vous n'avez sur 16
lieues environ, que sable , marne, argile et cailloux roulés de grès, que le Dniester (le ,Boi:ysthène ) charrie dans les coudes nom-
breux de son lit. Une bonne partie de la plaine que vous parcourez est encore ensevelie dans des marais , quoique l'empereur Joseph en ait changé une douzaine de lieues quarrées
en prairies fécondes. En allant de Sambor à Drohobitsch , vous avez toujours le sable, l'argile et des cailloux de grès , et ce n'est que
près de ce dernier endroit que vous passez sur des côtes de marne et des cailloux de grès,
de quartz , d'amphibole , de hornstein cou-
rAtir Es .tIV GALICIE. lla Vertes d'argile.: Dans la chaîne formée par ces côtes au pied septentrional des , se trouvent les sources nombreuses decrapacs muriate de
soude, connues en ce pays sous le nom des
coctures.
Je dirai qUelques mots,sur la saline de Drohobitsch à l'administration de laquelle appartiennent les salines de Laczko , HucZkb, Sza-
rasol,illadritsch,Solicz,Szdebrzik,Polichowi Lissoviee Z et Dolina. Je n'ai visité de Drohobitsch; je ne m'arrêtai pas surque-celle les autres, afin de m'épargner le désagrément de voir Comment on 'perd et le sel et le bois ; car la manipulation en
usage pour faire évaporer eaux salées et en retirer le sel, est partoutles la
même.
Ilf ra deux puits à Drohobitsch dont retire lès eaux salées ; l'un a 24, l'autre 27on toises de profondeur. Les eaux qu'on en tire dans des seaux de .cuir de boeuf sont à 240, c'est-1 à-dire , que leo livres d'eau donnent livres de sel. On fait bouillir les eaux salées 24 dans de grandes poëles de fer de 22 pieds de longueur, sur 18 pieds de largeur et d'un pied de hauteur, après les avoir chauffées auparavant dans un réservoir o-à elles sont 'versées au sortir du puits. Au bont ("environ six heures d'ébullition cristaux de muriate de soude se précipitent ; les on. les retire et on les sèche dans des magasins chauffés exprès à ce dessein , comme si l'on ne pouvait pas sécher et évaporer ce sel au même feu. Il faut une toise de bois pour obtenir 22 à 24 tonneaux de sel , et on brûle
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