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ANALOGIE DU DIOPSIDE

Voici les mesures de ses angles. Incidence

de /1/ sur M, 87 d. 42'; de JI r 133 d. 51'; de M sur /, 136 d. 9' ; de osur sur o, 95 d. 28'; de o sur /, 132 d. 16'; de o sur r, 118 d. 59'; de o sur M, 145 d. 9' ; de P sur r, io6 cl. 6' ;de s sur P, i5o d. ; de s sur 1, 120 d. ; de u sur u, 131 d. 8'; de u suri, 114 d. 26' de zt sur r, 126 d. 36'; de o sur la face u qui lui est adjacente derrière le cristal, 1i2 d. ; de k sur I, log d. 28' ; de k sur r, 146 d. 19' ; de t sur r, ao6 cl. 6'.

On voit (fg. 3) une autre variété que j'ap-

pelle pyroxène équivalent, et dont j'ai un cristal dans ma collection. Son signe est 111

f

r

iGi P.

ZP

Les faces f, f, particulières à cette variété, et qui la distinguent du pyroxène périoctaèdre (fit. 4 ) , sont inclinées sur M. de 152 d. 59', et sur r de 16o d. 52'. Je joins aux figures précédentes celle du pyroxène octoduodécimal (,ftg. 5) , et celle d'une nouvelle variété que: j'appelle pyroxène trioctonal (j. 6), dans laquelle les faces z résultent de la loi E5, et 2 les faces n de la loi A, Elle m'a été envoyée

par M. Bruce, qui professe avec distinction. la minéralogie à New-Yorck. Le cristal de diopside représenté (fig. 2), dont les unes sont situées entre o et M, et les autres remplacent les angles solides E; mais la petitesse de ces facette ee m'a pas permis de les déterminer«

AVEC LE PYROXÈNE.

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comparé avec les cristaux de pyroxène (fig. 5

et 6) , offre un exemple remarquable de ces jeux de cristallisation, qui ont lieu à l'égard. des différens individus d'une même variété

lorsque certaines faces sont plus ou moins éloignées du centre dans les uns que dans les autres. La diversité qui en résulte dans les éten-

dues de ces faces et dans le nombre de leurs cotés, fait varier l'aspect et pour ainsi dire la

physionomie des cristaux, au point que ce n'est

qu'en y regardant de près qu'on y reconnaît

le même type. Il a fallu que les lois de la structure vinssent ici m'avertir de chercher une analogie de forme, si peu apparente en elle-même et a laquelle j'étais d'ailleurs si éloigné de m'attendre. La division mécanique du diopside avait d'a'bord paru offrir, avec celle du pyroxène, une différence que de nouvelles observations ont fait également disparaître. Je n'avais indiqué, dans mon Traité de Minéralogie, qu'une seule soudivision du prisme qui représente la molé..cule , savoir celle qui ellen dans le sens de la grande diagonale de la base; mais j'ai reconnu

récemment, dans des cristaux du Vésuve et

d'Arendal , la seconde soudivision parallèle à la petite diagonale, que l'on observe de même dans les cristaux de diopside. Il y a aussi des diversités dans la netteté des coupes parallèles aux bases, et dans la facilité de les obtenir. Les

joints qu'elles indiquent sont beaucoup plus sensibles dans la mussite que daiistalalite , et dans certains pyroxènes cl'Arendal , que dans' ceux du Vésuve. Mais on rencontre partout des