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Journal des Mines (1808, volume 23)

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ANALYSE

DIT ZI:1CCON DES CI:II/CARS;

cription qu'en a donnée M. Karsten. Ses couleurs sont le brun jaunâtre le brun rougeâtre jusqu'au rouge brunâtre, la forme extérieure amorphe et en cristaux : ces derniers sont des prismes à quatre pans terminés aux deux bouts par quatre faces inégales. Les cristaux sont moyens, petits et isolés.

d'acier, et rédùits en poudreimPalpable dans

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-Surfizce. Celle des cristaux est en partie lisse, et en partie drusique; celle des morceaux amor-

phes est un peu rude. Eclat. Extérieurement les cristaux sont trèséclatans ; les morceaux amorphes très - seintill ans, les uns et les autres intérieurement éclatans , de l'éclat du diamant. Cassure. La cassure transversale est conchoïde, petite, avec deux sens des lames. Frag mens. Anguleux indéterminés ; les parties séparées, testacées. Transparence. Translucide sur les bords, et passant par tous les degrés de la transparence. Dureté. Très-dur. Ténacité. Facile à briser, un peu gras au toucher. Pesanteur spécifique. 4,48o jusqu'à 4,5oo.

L'analyse chimique a confirmé que ce minéral est un vrai zircon, qui mérite d.'être cité comme une sous-espèce particulière, à cause de sa contexture feuilletée. Au chalumeau sur le charbon , il n'éprouve

aucun changement, sinon que la couleur brunâtre passe plus au rouge sans perdre sa couleur, comme cela alieu avec les zircons et hyacinthes transparens. u.) Cent grains concassés dans le mortier

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le mortier de silex, ont augmenté; d'un graii, la: poudre desséchée avait une con leu r grisrOuge.,On les a,mêlés avec.1200 grains de lessive cauStique ; qui ;contenait moitié de. son

poids d'alcali. La matière fondue et délayée dans l'eau , a donné une liqueur laiteuse gri-

sâtre que l'on -a sUrSaturée d'acide- muriatique et évaporée à siccité. Délayée dans. l'eau- acidulée ; il a resté 4.0 grains de résidu : on les a mêlés. de nouveau avec 3oo grains de lessive caustique, évaporés et rougis, puis délayés dans l'eau et sursaturés, d"a.cide muriatique et éveporés de nouveau. La matière délayée de nouveau dans l'eau acidulée, a laissé la silice pure, qui après la calcination-a pesé 33 grains dont il faut déduire 1 grain pour l'augmentation du mortier ; ce qui la réduit à 32 'grains.

On a décomposé la liqueur muriatique par le, carbonate de potasse, puis, on. a fait re-

d iss oildr`C le, p ré eipit& daid une nuaililté suffi-,

santeeaCide iur4içjiie, eton a fllt;il a restesur le -filtre -1'gijen dé ili;ladsolutionmuriatiquee a dlorS été précipitée' à` froid par le* carbonate de pota.sse , en ayantsoin de bien observer le point 4e heutralisation,:, .la terre, ayant été bien lesSivée , a été desséchée à l'air ;

elle était en grumeaux d'un gris jaunâtre, et

pesait 128 grains. On a fait dissoudre la moitié de cette terre dans l'acide muriatique , dans un vase cylindrique qui contenait de l'eau : lorsque la dissolution a été opérée, on a trouvé que la perte de poids indiquée par le dégagement de l'acide carbonique, était de 4 gr. 7. La liqueur ayant été évapo-