Journal des Mines (1808, volume 23)
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/80 DE QUELQUES PRODUITS DE FORGES qui contient 0,04 à o,o5`au plus d'argile imprégnée d'une substance végétale. La conduite du fourneau est plus compliquée à Allevard qu'à Ste.-Hélène. Les minerais étant fort variés, le
mélange qu'on en fait ne peut être constant,
et il en résulte souvent pour la fonte des effets
nuisibles, qu'on ne peut réparer que par de nouvelles additions. Voici la composition de trois séries
Vitreuse ,nuancée de gris et de bleu, bien fondue. ( On a séparé le quartz mélangé. )
Verte , homogène, poreuse, sans mélange.
Silice.
.
.
Chaux. .
.
. o,46o.
. o,io6.
. o,o66. . o,o66. Mang. oxydé, Alumine.
.
Magnésie. . Illini11111771.
.
o,56o
. o,i3o o,o65
. 0,093
0,100.
0,135.
. 0,090
0,185.
0,093.
0,983.
. 0,958.
0,047 0,985
Fer oxydé, minimum.
0)540. o,o80. 0/045. 0,065.
.
On a recherché plusieurs fois la potasse, et on s'est convaincu qu'il ne reste pas dans les
scories un atome de l'alkali que doivent fournir les cendres du combustible.
Il est bon de remarquer que les fourneaux du Mont-Blanc et de l'Isère n'ont qu'environ 6 mèt. à 7 mèt. de hauteur. La température est bien plus élevée dans ceux du Creusot qui ont plus de 13 mèt. Aussi remarque-t-on que les scories, d'ailleurs très-bien fondues, ne retiennent pas sensiblement d'oxyde de fer, tandis que celles de Ste.-Hélène en contiennent quel-.
ST DE HAUTS FOURNEAUX.
iSt
leur est moins forte encore à Allevard , où l'on
trouve jusqu'à 0,20e d'oxyde de fer dans les scories. Fonte de fer.
On obtient ordinairement de la fonte blanche , rayonnée et dure , dans les usines du Mont-Blanc. A Allevard , au contraire, elle est
toujours très-grise, grenue, douce et facile à
limer : cependant on les coule et on les refroidit de la même manière. Celle-ci est très-propre à
faire de bon acier, et se consomme dans les
forges de Rives : on la convertit rarement, sans la mélanger, en fer. Celle-là donne un fer nerveux et de bonne qualité : on pourrait aussi en faire de l'acier ,mais si peu permanent, qu'il se
convertit en fer dans les opérations du corroyage. Il paraît qu'il contient la plus faible. proportion de carbone nécessaire pour le constituer acier. On fait ce qu'on peut à Allevard pour éviter la formation de la fonte blanche : c'est probablement là ce qui complique la marche du fourneau. J'ai analysé par le même procédé une fonte blanche de Ste.-Hélène, une fonte grise d'Aile-
yard, et une fonte mazée mélangée d'envi-
ron de la première et de la seconde. Je n'ai point cherché à apprécier le charbon exactement; mais il y a tout lieu de croire que les. quantités que j'ai trouvées sont proportionnelles à celles qui existent.
quefois o,io. Tout porte à croire que la cha-
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