Journal des Mines (1808, volume 23)
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SUITE DE L'HISTOIRE, etc. J'ai fait dissoudre dans l'acide nitrique 130 crains de manganèse, et après avoir séparé 1111 petit résidu pesant .1 de grain qui n'a pas voulu se dissoudre, j'ai versé la dissolution, à l'aide
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d'un petit entonnoir , dans une petite cornue de verre ; j'ai lavé l'entonnoir avec de l'eau, et j'ai distillé à une douce chaleur après avoir adapté un récipient. Après qu'il eut passé une certaine quantité de liqueur, il a passé beaucoup de vapeurs rouges qui ont été absorbées par la liqueur. Lorsqu'il n'y eut plus de dégagement de vapeurs, j'ai brisé la cornue, pesé la matière qui était noire, poreuse et brillante; son poids s'est élevé à 140 grains. Afin de me convaincre si ce résidu était un oxyde pur, j'en ai broyé une partie, et l'ai mise en
digestion dans l'eau, puis j'ai essayé la liqueur, mais il ne s'y est pas trouvé la moindre trace de nitrate de manganèse. J'ai fait rougir une autre partie de cet oxyde dans une petite cornue à laquelle j'avais adapté l'appareil pneumato-chimique , et j'ai examiné le gaz par une recherche très-exacte ; j'ai trouvé que c'était du gaz oxygène pur. loo parties d'oxyde noir contiennent donc : Manganèse.
Oxygène. .
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71,33 28,67 100
OBSERVATIONS
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OBSERVATIONS SUR les tremblemens de terre qui ont été ressentis en Piémont.
( Extrait d'une Lettre de M. MUTHNON , Ingénieur en chef des Mines, au Conseil des Mines. Turin , le 211 avril 1808.)
r
. . . . JE suis arrivé de Pignerol hier all soir. Les trernblemens de terre continuent d'y être fréquens , ainsi que dans les vallées de la Peyrouse , de Luserne et du Pô. Ils sont journaliers, et s'y répètent souvent plusieurs fois dans l'espace de quelques heures, à des intervalles inégaux. Avant hier 20 , à dix heures et quart du matin, il y eut une forte secousse. Dans la nuit du 20 au 21 , il y en a eu trois, entre minuit et deux heures et demie. A cinq heures 20 minutes on en ressentit une assez violente. La direction des tremblemens est en général
du midi au nord, sur une largeur d'environ
myriamètres, depuis Pignerol au levant jusqu'au-delà de la Peyrouse au couchant, c'està-dire , principalement dans la partie basse de la chaîne et suivant sa direction. Il y a quelques divergences , niais elles sont rares. A Turin, dont le méridien est plus à l'Est que celui de Pignerol d'environ 2 myriamètres et demi, l'on a ressenti trois tremblemens notables; savoir, deux le 2 avril , jour où ils ont commencé, et un le i6 à deux heures et quart du matin. rolume 23. 0