Journal des Mines (1808, volume 23)
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SUR LE PUY-CHOPINE. durcie. Ici l'auteur a senti que des savans , dont le S yeux ne sont pas toujours familiarisés avec
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les produits volcaniques, frappés d'un assortiment aussi bizarre de laves et de roches primitives, pourraient douter que la domite fût une véritable lave. Nous renvoyons à l'ouvrage même, où l'on trouvera les raisons qui lèvent tous les doutes à ce sujet ; nous nous contenterons de dire ici, qu'elles sent principalement appuyées sur des analogies incontestables avec des laves de volcans encore en activité, recueillies par le célèbre Dolomieu , faisant partie de la 'nombreuse collection dont le Conseil des Mines est redevable à la générosité de M. de Drée. L'origine du Puy de Chopine est un point de théorie que l'auteur se contente de signaler aux géologues qui visiteront ce volcan. M. Mossier, auteur de nombreuses et excellentes observations sur les volcans de l'Auvergne, dont on doit, regretter qu'il n'ait point fait jouir le public expar la voie de l'impression, pense qu'unehors plosion violente a soulevé cette montagne
d'un énorme cratère. M. de Laizer propose quelques doutes contre cette opinion , qui Tut
aussi celle d'un célèbre naturaliste à qui la simple vue de ce Puy l'avait inspirée. Il pense, au contraire, que les bancs de laves lithoïdes de Chopine, traversés par une suffisante quantité
de calorique, et renfermant peut être dans toute leur masse les élémens propres à alimen-
ter le feu, ont été fondues sur place, chacune
à la manière qui lui était propre et sans changer leur position naturelle. 11 établit cette assertion sur certains gisemens partiprincipalement, culiers de ces laves au milieu de roches primi-
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20. sur l'existence d'un noyau de laves. trappéennes compactes entouré de ses Scories, que l'on rencontre dans le bas de la déchirure de l'Est ; 30. sur l'analogie que lui ont offerte des couches entières de matières argileuses à la Boniche , département de l'Allier, cuites, scorifiées , fondues à l'état de laves denses et de scories cellulaires, semblables à celles des volcans, sans avoir été déplacées, ni avoir coulés , uniquement par l'incinération des pyrites et autres combustibles que contenaient ces cou-
ches, ou par le calorique et par les acides qui
les traversai en t, venant d'un e couche in férieure
de houille qui avait pris feu. Du reste, l'auteur
n'applique point indistinctement ce mode de formation à tous les puits répandus sur la sur-. face de l'Auvergne. La lave feldspathique porphyrique de la cascade du Mont - d'Or, par exemple, ne lui paraît pas fondue sur place, coMme l'avait jugé un savant 'minéralogiste étranger qui a visisé , il y a quelques années les volcans des départemens du Puy-de-Dôme et du Cantal. Cette lave gît en effet sur des cendres et des débris qui couvrent d'autres coulées antécédentes. Les nombreux courans de laves très-diversifiées qui se recouvrent et se croisent
en tout sens dans toute la chaîne du Mont-d'Or, et qui
reposent sur des limons formés des matières primitives et volcaniques mélangées ensemble, avec des substances végétales que les eaux ont rangées par bancs, et dont elles ont couvert le granite dès les premières actions des feux souterrains, semblent bien devoir écarter toute idée de fusion sur place.
La deuxième partie de la lettre contient la
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