Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1808, volume 23)

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DE L'ACTION CH I MI QLT E

de décomposiet si le liquide intermédiaire était incapable rétablirait, tion, il y a tout lieu de croire que l'équilibre se la solude l'électricité cesserait; mais .et que ce mouvement deux séries d'ététion de muriate de.soude étant composée de opposées, l'oxydes énergies électriques niens qui possèdent l'hydrogène et l'algène et l'acide sont attirés par le zinc, et balance de pouvoir n'est que momencali par le cuivre. La l'hydrogène tanée ; car la dissolution de zinc est formée, et du cuivre et la positive du zinc, dégagé. L'énergie négative seulement de nouveau, affaiblies s'exercent conséquemment en contact avec le cuivre, par l'énergie opposée de la soude continue aussi long.ltems que .et le procédé d'électromotion On peut citer peuvent continuer. les changemens chimiques à confirmer cette opinion. On plusieurs faits qui tendent établit la communication est sait que lorsque le liquide qui pile voltaïque de co paires de de l'eau privée d'air, une cuivre et zinc , ne manifeste pas un pouvoir électromoteur permanent ; car cette substance ne subit pas promptement et l'équilibre parait pouvoir se un changement chimique, permanente au travers (1). L'acide rétablir d'une manière conducteur beaucoup plus sulfurique concentré , qui est un insuffisant, car il a peu d'action sur puissant, est égaiement par un le zinc, et il ne peut lui-même être décomposé que de l'oxycontraire, l'eau qui contient grand pouvoir. Au efficace que celle qui congène faiblement combiné, est plus qu'elle peut produire une oxytient de l'air commun, parce solutions dation plus prompte et plus abondante du zinc. Les leur .neutro-salines qui étaient d'abord très-actives, perdent côté du zinc, leur acide s'arrange au énergie à-mesure que cuivre. Les acides délayés,qui sont et leur alcali au côté du décomposés, ou qui favorisent la eux-mêmes facilement décomposition de l'eau, ont un pouvoir supérieur à celui de zinc, et ne toutes les autres substances ; car ils dissolvent le qui se fournissent du côté négatif qu'un produit gazeux expériences On peut citer d'autres dégage à l'instant, les raisons de qui , suivant M. Davy, fournissent encore chimique est décomposition du menstrue supposer que la de essentielle pour la continuation de Pa.ction électromotrice (i) Journ. de eacholson , 4e. vol. in-40., p. 338 et 39f ; et Mag., philos. , vol. 10 pag. 40.

DU, FLUIDE GALVANIQUE.

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la pile. Si l'on place les cônes d'or dont il a été parlé précédemment dans le circuit d'une batterie de soo paires de disques, qu'on les remplisse d'eau à laquelle on ajoutera une goutte de dissolution de sulfate de potasse, et qu'on les fasse communiquer, par le moyen d'un morceau d'asbeste humecté , la décomposition commence à l'instant, la potasse passe rapidement au côté négatif, et il se manifeste en même teins une chaleur si forte, qu'en moins de deux minutes l'eau entre en ébullition. Avec le nitrate d'ammoniaque la chaleur est encore plus intense ; toute l'eau s'évapore en moins de quatre minutes avec un bruit semblable à une .éxplosion; enfin il y a une inflammation réelle avec décomposition et dissipation de la plus grande partie du sel. Il est évident que l'accroissement du pouvoir conducteur de l'eau par la goutte de dissolution saline ne contribue que peu ou point au résultat ; et, en effet , si on introduit séparément dans les cônes une certaine quantité de forte lessive de potasse et d'acide sulfurique concentré, substances qui sont de meilleurs conducteurs que les solutions des sels neutres, il n'y a qu'un effet très-peu sensible. M. Davy termine son Mémoire par quelques éclaircisse mens et quelques applications générales des faits et principes précédens. Il remarque d'abord que l'opinion proposée autrefois par Fabroni , savoir, que les changemens chimiques sont la première cause du galvanisme, n'estpoint d'accord avec les phénomènes qui ont fait l'objet de ce Mémoire. L'électricité développée par le simple contact des métaux,pen. riant lequel il n'y a aucun effet chimique, en est une preuve

évidente. De plus , dans la combinaison voltaïque d'acide nitreux délayé , de zinc et de cuivre, comme on le sait, le côté du zinc exposé à l'acide, est positif; mais dans les combinaisons du zinc , de l'eau et de l'acide nitrique délayé, la surface exposée à l'acide est négative. Cependant, si l'action chimique de l'acide sur le zinc avait été la cause de l'effet , celui-ci aurait dû être le même clans les deux cas. Enfin, dans les siMples changemens chimiques, il ne se produit jamais d'électricité. Le fer qui brûle dans le gaz oxygène , le charbon que l'on fait détoner avec le nitre, la potasse que l'on combine avec l'acide sulfurique , ne donnent aucun signe électrique. Un plateau de zinc mis sur la surface du mercure , se charge positivement pendant qu'il n'y