Journal des Mines (1808, volume 23)
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SUR L'ARRAGONITE. 252
SUR L'ARRAGONITE.
trouveraient donc dans deux cas différens , relativement à la structure, et il devrait en résul-
ter une diversité dans le poli, dans la netteté des joints parallèles à ces pans, et dans la facilité de lés obtenir. Cependant ils se ressemblent parfaitement à\ tous égards ; la cristallisation. ne les distingue pas dans la manière dont
elle les emploie, et cette identité d'aspect, de tissu et de fonctions, prouve qu'ils occupent aussi le. même rang dans l'ordre de la structure , et ont des positions correspondantes sur la forme primitive.
Mais quand même on trouverait une loi ad-
missible de décroissement pour l'angle de 128 d,
on n'aurait résolu qu'une partie du problème, et il faudrait encore une loi susceptible de donner le sommet dièdre, auquel appartiennent les faces p, P ( fig. 5). Or tous ceux qui sont tant soit peu versés dans la théorie de la structure des cristaux , verront facilement que l'on ne pourrait satisfaire à cette seconde condition (et
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ment, dans lequel les octaèdres composans sont
désignés par A, B, D, F. Si l'on divise l'espace intermédiaire p tsy o z en deux moitiés par une droite t o, on pourra considérer chaque trapèze, tel que p t o z, soit comme une extension de l'un quelconque des trois prismes A, B, F, soit comme produit par le concours de ces prismes, dont chacun se prolon-
gerait dans la partie qui lui est adjacente, jusqu'à un certain plan qui limiterait cette partie. On peut Lire encore d'autres hypothèses, et pour connaître celle qui a été réalisée par la cristallisation , il fiudrait avoir déterminé la position des plans de jonction situés
dans la partie p tsy oz, ce qui serait extrèmêment difficile. Mais comme il y a des lois de décroissement qui satisfont également à toutes les hypothèses , j'ai choisi la plus simple de
celles - ci, qui consiste à regarder le trapèze ptoz, comme une extension du rhombe hp z g, et le trapèze s t oy, comme une extension du rhombe r sy m. Si l'on désigne les faces
encore ne serait-Ce que d'une manière approximative ) , sans renverser la symétrie ordinaire avec laquelle agissent les lois de décroissement; nouvelle premre. que l'angle de 128 d. n'offre qu'une analogie de rencontre.
pèze.
veaux modes de groupement que présentent les
par A,B,D,G,F, dans la j'. . 9 , qui repré-
J'ajouterai ici la description de deux nou-
arragonites qui m'ont été envoyés par M. de Paraga. Le premier est composé de quatre octaèdres primitifs , allongés dans le sens d'un axe parallèle aux faces M, 11.1" (fig. 5.), en sorte qu'on peut les considérer comme des prismes rhomboïdaux à sommets dièdres. On .voit (fro-t,' 8) une coupe transversale de cet assorti-
qui répondent aux lignes p t, o t, s t, par ces mêmes lettres, on aura pour le premier trapt
G', et pour le second, .E,s7-8 G. st
ot
L'autre groupe est composé de cinq prismes semblables à ceux du précédent, et désignés
sente la coupe transversale de ce groupe. Le prisme D ne peut être de niveau par un de ses c'ôtésfy avec le côté adjacentfg du prisme G, sans que son autre côté y x ne fasse un angle rentrant avec le côté ux du prisme B. Si parmi les différentes hypothèses que l'on peut faire