Journal des Mines (1808, volume 23)
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SUR LA MINE DE LOCIINIÂ; s'élève journellement à 400 , dont chacun gagne
SUR LA MINE DE BO' CIINIA;
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20 kr. de paye et 6 kr. d'augmentation. Les ouvriers qui travaillent à l'entreprise gagnent davantage que les autres. Dans les lieux où l'on rencontre de grandes
masses de sel pur qui permettent qu'on em-
ploie la poudre, on retire des blocs de 36 quint. de la manière suivante. A l'endroit où on peut retirer de pareils blocs , on fait une rainure perpendiculaire du haut en bas de deux pieds de profondeur et de deux brasses de longueur en
forme de coin, de manière que la basse du coin se trouve à l'extérieur ; on fait une semblable rainure à une brasse de distance : ces deux rainures sont réunies par une rainure transversale par le haut et par le bas; alors on creuse
avec une sonde dans le milieu de ce bloc un trou incliné, et on le remplit avec de poudre à tirer, puis on met le feu_ De cette manière on
obtient tout d'un coup une masse d'environ 3o q_uint. de sel pour les tonneaux. Un ouvrier peut faire par semaine deux pareils blocs. On lui paye pour chaque mesure ( 2 pieds ) 12 kr. et autant pour chaque morceau de 96 à ioo liv. Le second étage est le plus grand, il a 13oo
brasses de l'E. à l'O. de longueur. Sa galerie principale est la galerie Auguste. C'est ici où
on a sculpté des chapelles ; on y dit la messe au
son des trompettes et des timbales ; etc. 'La plus grande - largeur de cet étage et de toute la masse de sel est de. 5o brasses. Comme le troisième étage n'a rien de remarquable, nous nous sommes contentés de viSiter le second. Ce troisième étage est à 48 brasses de profdudeur
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de plus, que le second'; il a i000 brasses dé
l'E. à l'O. Le quatrième étage est à 20 brasses au-dessous du troisième ; on ne fait que commencer son exploitation , et ne présenté rien de curieux. L'on prétend ici que le sel se trouve en couches-; mais comme l'on 'n'a pas encore trouvé la profondeur totale où le sel cesse de paraître,. et comme on trouve entre les étages de puissantes couches de sel, je crois qu'on pourrait plutôt nommer cela une masse stocwerk. Sa plus grande extention. de -13oo brassés esi
l'E. a l'O. ; et c'est dans cette direction que vont les couches de gypse et d'argile qu'on y rencontre. C'est dans les Puissantes couches de cette argile , qui a une couleur grise , qu'on rencontre les belles cristallisations cubiques de
sel pur qu'on enferme séparément dans des tonneaux : autrefois il y avait de fortes commandes pour ce sel cristallisé , qu'on 'envoyait en Angleterre et en Hollande à l'usage des fabriques. Aujourd'hui on en envoie une trentaine de tonneaux annuellement à Wieliczka.
Je n'ai remarqué ici aucune machine particulière. On doit construire une nouvelle machine à molettes à laquelle on travaille depuis deux ans. Les chiens sur lesquels on transporte io quint. , sont de l'invention de feu Peittn.er. Autrefois tous les transports se faisaient par des chevaux. Lors de mon retour je ferai l'analyse du sel
pur cristallisé en cube , du sel gris, de celui des tonneaux , ainsi que de celui qui est en