Journal des Mines (1808, volume 23)
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LAVES PORPItYRITIQUES
AVEC PARTIES BLEUES.
et la minéralogie s'enrichir de faits nouveaux lorsque l'Empire français sera parcouru, avec
renferme en abondance, raienttrès-bienle verre,
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les soins et le teins convenables, par des hommes
aussi ha biles et aussi exercés que ceux qui viennent de découvrir dans la ci-devant Au-
vergne , des substances qui y étaient jusqu'ici inconnues. J'ai fait quelques essais sur les laves trouvées aux monts d'Or par M. de Laizer, , et au Cantal par M. Weiss : je les ai comparés avec des laves venantde la Somma, du lac de Nemi , de Frascati ,' d'Expailly et d'Andernack : j'ai trouvé, d'après les morceaux que j'ai essayés, principalement en ce qui concerne les 1!)arties bleues 10. Que dans la lave attirable à l'aimant trouvée sur la croupe orientale des monts d'Or par M. _de Laizer, , d'un tissu assez serré, sans cavités sensibles , le feldspath blanc opaque qui accompagne l'amphibole , fond diflicilement au Chalumeau sans aucune addition ; que les cristaux informes qu'elle contient, tantôt d'un bleu pâle, tantôt d'un bleu vif, quelquefois rouges, -
touj ours très-petits et rares dans la pierre, raient
légèrement le verre façon de Bohème, et que
chauffés à la flamme d'une bougie à l'aide d'un chalumeau , donnant une flamme bleue vive et pointue , ils perdent successivement de leur couleur, y fondent difficilement, mais finissent par se convertir en fine frite blanchâtre.
2°. Que dans la lave attirable à l'aimant, trouvée au Cantal près Falgoux , vis-à-vis le
Puy-Violent, présentant une cassure unie, tissu très-serré et compacte, les cristaux bleus ordinairement plus foncés vers les bords qu'elle
deviennent opaques au chalumeau , fondent promptement en émail un peu décoloré, puis en verre blanc boursoufflé.
30. Que dans la lave du Vésuve non attirable à l'aimant, venant de la Somma, ayant un tissu très- lâche , et composée en grande
partie de mica très-brillant, d'augite , de népheline , etc. , les parties d'un bleu vif, réunies en petites masses et assez abondantes dans la pierre , raient légèrement le verre de Bohème,
se boursoufflent au chalumeau , perdent leur couleur et fondent en un verre .verdâtre , puis
en un verre blanc légèrement bulleux. Des parties bleues venant du lac de Nemi , ayant la cassure con ch o'ide et rayant fortement le verre, ont perdu de leur couleur au premier coup de feu, et ont fondu très - aisément en un verre blanc opaque boursoufflé ; des parties bleues plus tendres, venant de Frascati, se sont comportées de même au chalumeau. Dans ces trois laves,les parties bleues que j'ai essayées paraissent avoir les plus grands rapports avec ce que M. de Neer-
gaard a nommé haiiyne , décrite Journal des
Mines, 110. 125. 40. Que la lave d'An dernack légèrement attirable, présentant une masse d'un gris bleuâtre, d'un tissu lâche , avec des cristaux abondarts de feldspath aplatis assez difficiles à fondre, paraît avoir été fortement chauffée ; et que les parties
d'un bleu vif et pâle , qui y existent en assez
grande quantité, raient le verre et fondent facilement en une masse blanche et bulleuse. En général, j'ai fondu toutes les parties bleues de ces laves dont plusieurs avaient été annonV, 4