Journal des Mines (1808, volume 23)
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OBSERVATIONS
Ce n'est que depuis vingt ans que M. Werner et autres minéralogistes allemands ont reconnu la nécessité d'intercaler entre ces deux classes, une troisième à laquelle on a donné le nom
de terrains de transition, parce qu'ils for-
ment, pour ainsi dire, la transition des primitifs aux secondaires. Cette classe de terrains était d'autant plus importante à distinguer des autres, qu'elle est extrêmement intéressante par les dépôts de mi-
nerai qu'on y rencontre. On peut citer pour
Leur coinposition.
PATTES DANS LES ALPES.
0 LOGIQUES
exemples les mines du Harz et de quelques autres cantons de l'Allemagne. 2. D'après ce qui a été observé jusqu'ici, les terrains de transition sont composés 10. De calcaires, tantôt grenus, tantôt compactes , souvent parsemés de filons qui sont d'une couleur plus claire que la masse, et qui paraissent formés presque en même teins qu'elle. 2°. De poudingues à fragrnens de roches primitives et ciment de schiste micacé. ( C'est la (7-rauwacke des Allemands ). 3°. De schistes argileux un peu micacés qui précises des différens lieux qu'il leur importe le plus d'observer. devoir suivre la marche
Cependant l'auteur n'a pas cru topographique qui, à la vérité, peut être plus avantageuse pour servir de guide aux voyageurs , mais qui a le grand
inconvénient de séparer souvent les uns des autres les faits les plus analogues , et de ne mettre aucune liaison dans les descriptions , ce qui les rend d'une lecture fastidieuse. Il a adopté le pian qui lui a paru le plus favorable pour servir l'idc'e de base à ses conclusions , dans lesquelles il expose la Tarenconstitution géologique de qu'il s'est formée de la taise et des contrées qui l'avoisinent.
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e) nt beaucoup de rapports avec la roche précédente et l'accompagnent assez souvent. ( C'est la grazzwacke schisteuse des Allemands ). 40. D'une roche anzphibolique connue sous les noms de trapp , de griinstein, de cornéenne,
et que nous désignerons ici sous ce dernier
nom.
5". De houille sêche'con.nue sous les noms de kohlenblende et d'anthracite. On sait aussi que les débris de végétaux et d'animaux commencent à paraître clans ce terrain , mais qu'ils y sont rares , et qu'ils ne se rencontrent que dans les couches supérieures, et pour ainsi dire dans la limite qui avoisine le plus les terrains secondaires. L'objet de ce Mémoire est de prouver existe dans les Alpes des terrains de transition. Les minéralogistes allemands en ont déjà indiqué dans le Tyrol et le Salzbourg , et Saussure a donné lieu de présumer qu'il en existait auSSi dans la partie des Alpes qu'il a parcourue, puisqu'il a reconnu généralement que dans les limites qui séparent les primitifs des secondaires,
On n'avait pas encore décrit ceux des Alpes.
,
on trouve souvent des roches de transport, ( poudingues ou brèches); mais il n'a pas déterminé d'une manière précise quelles sont les roches qui s'associent aux roches de transport
pour constituer ces terrains de transition, et ne nous a tracé ni l'ensemble des caractères qui distinguent ces terrains des primitifs, ni les rapports qu'ils ont avec eux. Les observations que je vais exposer pourront remplir en partie ce vide.
Avant de parler dé ces terrains de tranil est bon. de jeter un coup- cilerin'iiir,4-a.
sition des Alpes es ,
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JOgiqueti.