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OBSERVATIONS GOLOGIQUES

avoir long-tems étudié sur la nature, les caractère S de ces 'terrains de transition , j'ai pu en retrouver plusieurs exemples dans les descriptions que Saussure nous a données. Car les ouvrages de cet illustre savant, aussi exact phy-

sicien que bon naturaliste , ont cet avantage rare , que partout où il n'a pas découvert la

vérité , il est au moins resté dans le doute et n'a pas émis d'opinion erronée; il s'est- alors content de décrire, et il a toujours si bien vu et

si bien décrit la nature , que ceux qui visitent après lui les mêmes contrées, admirent l'exactende avec laquelle -il a exposé les faits , et ne peuvent qu'en ajouter de nouveaux et jamais ou presque jamais rectifier ceux qu'il a indiqués. Aussi sera-t-il dans tous les teins le modèle des bons observateurs.

Si j'ai cru devoir hasarder des conclusions qu'il n'a pas osé prononcer, c'est que j'ai eu l'avantage de séjourner long-tems dans une contrée qu'il n'a pas observée, et dans laquelle ces 'terrains de transition des Alpes sont trèsabondans et très-bien caractérisés. Au reste, Saussure avait pressenti les condusions qui termineront ce Mémoire , disait cc Qu'il ne faut pas tant se presser de c/crgYer au nombre des rocheSprimitives celles

qui sont composées de quartz et de mica, ou

.D3 plutôt que la nature n'a pas cessé tout-à, c.ozip de produire des montagnes primitives ( Voyages dans les Alpes , s. 846) (1). (1) Saussure , eu parlant ainsi, se fondait principalement sur l'opinion qu'il avait alors que tous les calcaires étaient

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TAITES DANS LES ALPES.

Je commencerai par tracer la position géo- Ordre que l'on va sui graphique de la Tarentaise et des pays qui vironnent , en indiquant les caractères les plus

frappans des montagnes qui les couvrent; je donnerai une courte description des roches principales qui se rencontrent dans la Tarentaise seulement, et dans ces deux exposés j'aurai soin de faire remarquer les rapports géolo-

giques qui pourraient au premier abord faire regarder ces terrains comme primitifs. Mais reprenant ensuite avec plus de détails ces descriptions, je m'attacherai sur-tout à désigner les associations de roches les plus fréquentes qui se rencontrent clans la Tarentaise ; et c'est de ces associations que je déduirai les, caractères qui m'ont déterminé à ranger ce terrain parmi les terrains de transition. Je terminerai, en comparant ce terrain de la

Tarentaise avec d'autres terrains semblables que j'ai observés dans les Alpes ou qui ont été décrits par Saussure.

Enfin je tâcherai d'établir les rapports qui

existent dans les Alpes entre les terrains primitifs et le terrain de transition.

Le comté de Tarentaise, ainsi qu'on le nommait autrefois, comprend toute la vallée de la Haute-Isère, depuis Conflans jusqu'à ses sources. Si on remonte cette rivière depuis Grenoble, on voit qu'elle traverse une large vallée qui se dirige à peu près du Sud-Ouest au Nord-Est ; mais à Conflans l'Isère change secondaires ; mais il avait aussi un autre motif, en ce .que les quartz micacés qu'il observait étaient associés à des poudingues. Nous en parlerons plus bas, §. 22.

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Position géographi-

que et hmles ls rentaise.