Journal des Mines (1808, volume 23)
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OBSERVATIONS ooLOGIQUES
mica isolées qui ne rendent point les surfaces Grillantes. La masse est terreuse, terne et peu dure. Il y a des variétés dont les feuillets sont unis et lursans sans que le mica soit apparent. Ces roches sont assez communes, sur-tout dans le voisinag,ne des anthracites.
Houille sèche peu bitumineuse, ou anthracite mélangée de pyrites et de nuds de quartz, accompagnée de schistes noirs bitu-
mineux. Ses gîtes sont mal déterminés ; tantôt elle paraît former une couche, tantôt un filonh On en a découvert en plusieurs endroits ; elle est toujours accompagnée de schistes micacés,
variété/
Gneiss, ou schiste micacé porphyroïde è cristaux de feldspath. Cette roche aurait pu être rangée avec les schistes micacés dont elle paraît être une variété, mais j'ai préféré l'indiquer séparément , son gissement présentant des circonstances particulières. Elle n'a été
trouvée qu'en deux endroits, près de Cevin
et près de Pesey. 1. _Amphibole en masses fibreuses presque sans mélange, si ce n'est de quelques pyrites. Cette roche est rare; on ne l'a encore rencontré que dans les montagnes au-dessus de SaintMaurice. 1. Corne'enne ou amphibole compacte. Elle se rencontre avec la précédente ; on en a aussi trouvé auprès de Cevin.
m. Serpentine. Il n'en existe qu'en un seul endroit dans' la Tarentaise 3 c'est auprès de Sainte -Foix : elle y est accompagnée de calcaire grenu.
Nous avons dit que l'on trouvait dans la
Tarentaise
rAITES DANS LES ALPES.
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Tarentaise beaucoup de gîtes de minerais métalliques; ils y sont toujours en masses ou veines contemporaines aux couches des roches , et presque jamais en litons. Jusqu'ici toutes les roches que nous avons décrites paraissent être de la nature des primitives ; mais on rencontre en quelques endroits des roches arénacées (1) qu'on ne peut s'empêcher de rapporter à une époque de formation postérieure à celle des roches primitives ;
peut en distinguer deux sortes. Poudingue calcaire à pdte grenue etfrag.
mens compactes. Cette roche est remarqua b le en ce que le calcaire compacte, généralement plus anoderne que le calcaire grenu, est ici d'une fôr.
mation antérieure. On la trouve à Villette, à trois lieues au-dessus de Moutiers, sur les bords de l'Isère ; elle est connue depuis long - tems sous le nom de brèche tarentaise chez les marbriers qui l'ont fait exploiter ; cependant je ne l'ai point vue décrite dans aucun ouvrage de géologie. La brèche du col de la Seigne décrite par.Saussure s. 84i, 848 et 85o), se rapporte à cette espèce Je l'ai observée en 1797 avec Dolomieu , qui ne balança pas à la reconnaître pour une roche arénacée. Poudingue quartzeux. à pdte de schiste micacé etfragezerzs de quartz, schiste micacé, (I) J'ai donné le nom générique de roches arénacées à toutes ces roches connues sous les noms de poudingues, 'brèches , grès , qui ont cela de commun d'ètre formées à
la manière des sables par l'agglutination dans uné pâte bu ciment quelconque de fragmens détaches' 'd'autres roches préexistantes. C'est ce que les Allemands désignent sous le nom d'agglomerat.
Yolunze 23.
Y