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OBSERVATIONS GÉOLOGIQUES

FAITES DANS LES ALPES.

certain qu'il s'en est formé beaucoup après les dépôts calcaires ; mais les observations suivan-

faite de direction ; mais il y a d'autres considérations qui forcent de reconnaître que ces deux 'terrains appartiennent à une même formation. Ces poudingues à fragmens primitifs qui accompagnent l'anthracite se distinguent essentiellement de toutes les antres roches arénacées, et il est facile de les reconnaître dans d'autres endroits où ils se trouvent sans aucune couche d'anthracite. ' A Ugine, près de Conflans , ces poudingues constituent d'énormes bancs entrecoupés des mêmes schistes micacés que nous avons indiqués. Leur direction est la même du Sud-Ouest nu Nord-Est. Il est vrai que dans cet endroit on ne peut observer leur association avec le calcaire, quoique cette roche ne soit pas éloignée.

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tes prouvent qu'il s'en est déposé également pendant la formation des calcaires et en alternative avec eux. A la Contamine, l'anthracite se trouve vers le ' milieu d'une espèce de cirque qui entoure la ville de Moutiers au Nord-Est. Elle y est encaissée dans ces schistes micacés que nous avons

reconnu être des poudingues mal caractérisés (S. ic ). Ces roches sont presque verticales dirigées du Nord - Est au Sud Ouest. Elles se montrent au jour dans un espace de" quelques mètres seulement. Des terres végétales empêchent de reconnaître leur jonction arec le terrain calcaire qui se découvre des deux côtés à moins de 60o mètres de distance. Il est difficile d'imaginer que le terrain ait Pu changer à la fois des deux côtés , dans un espace si peu étendu 3 mais cette supposition devient impossible, lorsque l'on observe la direction des couches calcaires qui est la même que celle des. schistes micacés renfermant l'anthracite ; car Si ces roches étaient postérieures au calcaire , il faudrait imaginer qu'elles seraient venu se placer verticalement entre les bancs verticaux du calcaire. L'autre gîte d'anthracite, près de Villarlurin de l'autre côté du bassin de Moutiers, et qui paraît être une prolongation de celui de la Contamine, est également entouré de calcaire sans qu'on puisse observer leur jonction. Dans les antres gîtes d'anthracite de la Taren-

taise le calcaire n'est pas aussi rapproché, et on n'y trouve ras, comme ici, une identité par,

Mais au col du Bonhomme on trouve ce même poudingue plongeant sur des couches

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calcaires et alternant avec elles. Ces mêmes cal-

caires alternent plus loin avec des poudingues calcaires. Je n'ai pas observé ces derniers ; mais on ne récusera pas à cet égard Te témoignage de Saussure. ( Voyage dans les Alpes ,s. 763 et 2226). Nous citeron s plu s bas, dans les pays qui avoi-

sinent la Tarentaise (S. 32) , des exemples aussi

marquons de cette association du terrain calcaire avec le terrain .de poudingue à fragtnens primitifs' ; c'est à Valorsine et à Martigny. Et ce terrain étant le même que le terrain d'anthracite , on doit donc reconnaître que le terrain calcaire et le terrain d'anthracite appartiennent à une même formation , dont cependant les dépôts les plus anciens renferment une plus 'grande abondance de calcaire.