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OBSER'VATIONS Gi;OLOGIQTJES

m'a.été impossible de les retrouver en place mais ces rochers sont si énormes , qu'ils ne peuvent être venus de loin , et cependant toutes les montagnes environnantes sont calcaires. Parmi ces rochers j'en ai observé dont une partie était

amphibolique et l'autre de schiste argileux ; presque toutes ces amphiboles font effervescence avec les acides, ce qui prouve qu'elles sont mélangées de calcaire.

Je suis donc très porté à croire qu'ici l'amphibole aura formé des couches subordonnées dans le calcaire dont elle aura conservé des parcelles, comme les quartz effervescens du -Bonhomme (S. 20). Au reste , je ne donne cette Opinion que comme une présomption qui ne peut acquérir de certitude que par des observations plus précises. Cependant l'existence de ces roches amphiboliques dans `un terrain de transition ne doit pas paraitre extraordinaire , puisque des terrains semblables observés en Allemagne renferment des couches de griinsteizi qui n'est autre chose qu'une roche amphiboliqu.e compacte. On

en trouve à -Schünfels près de Zwickau en

Cornéenne.

Saxe et ailleurs. 3o. La cornéenre ou amphibole compacte se rencontre aussi parmi ces blocs épars auprès de

Bonneval ; mais elle y est moins abondante que l'amphibole fibreuse : elle est presque toujours mélangée de pyrites, ce qui est assez ordinaire aux roches où l'amphibole domine. Ce que nous

avons dit sur la roche précédente peut donc

s'appliquer à celle-ci. La cornéenne existe aussi auprès de Cévin mais ici on peut l'observer en place. Elle forme

PA_ITES DANS Li?.S A L P ES.

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des couches distinctes verticales qui alternent avec un schiste argileux à feuillets minces dont on tire de très-bonnes ardoises. Ces couches sont

dirigées du Nord-Nord-Est au Sud-Sud-Ouest, et paraissent former un même système avec des calcaires grenus que l'on rencontre plus loin, et avec le gneiss ou schiste micacé porphyroïde (5. 26) qui fait partie de la même montagne les couches de ces deux roches ayant la même direction. Il y a en outre une circonstance particulière, c'est que le plomb sulfuré qui se rencontre en différens endroits de la Tarentaise et toujours en couches ou en amas , jamais en filons , se trouve ici en petites couches dans la cornéenne. Il n'y a donc aucune raison de dou-

ter que. cette roche ne fasse partie du même

Système de terrain que le calcaire de la Taren-

taise; et cette conclusion ajoute un nouveau degré de probabilité à celle que nous avons

donnée sur l'amphibole et la cornéenne de Bonneval. 31. La se7pentine n'existe dans la Tarentaise qu'à Sainte-Foix, elle y est connue depuis long-

tems par la belle amianthe dont elle renferme

des veines. On peut l'observer en place,

bancs assez mal réglés , encaissés dans des couches de calcaire grenu talqueux , de quartz en

masse , de schiste argilo - calcaire ; nature de -terrain_ tout-à-fait semblable aux autres terrains

calcaires de la Tarentaise. La direction des couches est encore ici du Nord-Est au Sud-

,Ouest. Il est donc difficile de ne pas regarder cette montagne comme appartenant à la même formation. Sans doute il est extraordinaire de voir in-

Serpentine;