Journal des Mines (1808, volume 23)
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OBSERVATLONS. GÉOLOGIQUES
..ekvrks DANS LES AL P ns. 371 . .g. prit-intim ; et cette conjecture est d'autant plus probable, que parmi les galets amenés par le
Au mont Cénis., qui est au midi de la Tarentaise on rencontre des alternatives répétées de calcaires grenus et de schistes micacés ; on observe des passages insensibles entre ces roSaussure , 5. ,1255 , 1234 , 1298, ches. ( 1301. ) On trouve aussi beaucoup de. Éoches semblables dans la Maurienne. Ou pourrait citer encore dans les Alpes un
Rhône dans le pays de Vaud, on trouve souvent des poudingues à fragmens primitifs mêlés
d'anthracite. (Struve Journal de Physique, a 790,
grand nombre de lieux où l'on observe des associations de roches analogues à celles de la Tarentaise ; mais il vaut 'mieux se borner en .
Tin seul
cite.
ce moment -à celles qui présentent les caractères de ressemblance les plus déterminés. 33. On n'a point encore trouvé d'anthracite dans les terrains que l'on vient de décrire, et à l'exception .de celle du Dauphiné 'qui, comme nous l'avons dit (5.22,et 23) , a le même gissement que celle de la Tarentaise , je n'en connais qu'un seul exempte dans d'autres parties des Alpes jusqu'au Saint-Gothard; c'est en de lais , au lieu dit la Chandoline.,, auprès Sion. J'observai cette a..nthracite en 1797; j'é, tais alors prévenu de l'idée que cette substance terrains primitifs; combustible appartenait les couches environnantes que je ne vis dans primitifs
l'anthracite y des schistes micacés, maldéterminée.Je ne constitue une couche puis iaujoUrd'hui prononcer sur la nature de ces roches, ayant -perdu lés échantillons que j'en avais recueillis 3 'mais. je suis persuadé que j'en prendrais à présent une toute autre .idèe et que je, retrouverais dans ces schistes micacés les caractères de ceux décrits plus haut (5 w, , qui accompagnent l'anthracite var. f et 5; de la Tarentaise et les poudingues à.,fragmens
tom. i, pag. 55.)
Mais l'absence de l'anthracite dans les terrains indiqués ci-dessus, n'est pas une différence essentielle de constitution d'avec ceux de la Tarentaise. En effet, d'après l'idée que nous avons donnée de ces terrains d'anthracite de la Tarentaise, on a vu que cette substance y est en très-petite quantité, qu'elle y pour ainsi dire,des couches accidentelles subordonnées forme' aux couches de poudingues et de schistes micacés analogues aux poudingues : ces deux roches constituant toujours la masse principale du terrain ;
il n'est donc pas extraordinaire que dans d'autres dépôts semblables des mêmes roches il ne se rencontre point d'anthracite (1). 34. Il résulte des observations que l'on vient oliclusiort de citer, que des calcaires grenus micacés ou ts eurri.at ciinuss. ces talqueux , des quartz en masse , des schistes P
(1) Tout ce qui a été dit sur l'anthracite dans le cours de ce Mémoire, prouve qu'au moins dans les Alpes elle se
rencontre toujours associée à des poudingues dans un terrain
de transition. Nous avons citée hors des Alpes, celle de 'Lischwitz , près de Gera en Saxe , qui est dans un terrain semblable. En Bohême elle se trouve dans un terrain de_ granwacke , sorte de roche qui n'est autre chose que notre .poudingue à fragrnens primitifs. Il est donc au moins certain que ce combustible se trouve souvent dans les terrains de
transition. On en a, il est vrai , cité également dans des
terrains primitifs mais il serait bien à désirer que l'on ent crr cet objet des observations nouvelles', et que l'on vérifiàt
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