Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1808, volume 23)

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DESCRIPTION

4 tel qu'il a été pro-

et qui est représenté duit (1) , il n'y a qu'une seule des faces situées d'un côté , savoir la face M, dont l'analogue se retrouve du côté opposé ; aucune des autres faces ne sè répète sur les parties correspondantes , et telle est la marche des fig.

décroissemens , que plusieurs de ces faces qui sont uniques ; telles que o,n, k, etc. devraient se montrer en huit endroits différens , pour qu'il n'y eût aucune lacune dans la forme

du cristal. Il a fallu du tems et de l'étude

pour suppléer à toutes ces réticences de la cristallisation, et ramener cette espèce de canevas composé de dix faces qui semblent n'a-Voir entre elles aucune connexion au véritable type de la forme, qui offre un assortiment bien ordonné de quarante-huit faces. Il sera facile d'apercevoir la liaison de ce type avec le cristal qui n'en renferme que les éléMens d'après l'identité des lettres qui désignent les faces correspondantes (jig. 3 et 4) sur les deux polyèdres (2).

.Parmi les diverses formés de molécules intégrantes, qui sont des parallélipipèdes rectangles, je n'en connais aucune qui- ne diffère (i ) Les faces T', o, r' s' k' appartiennent à la partie postérieure du cristal. (2) La fie. 4 représente les dix faces du cristal élémentaire 2- la .Pg. 3 n'offre que les vingt-quatre faces du cristal complet , qui sont censées vues par devant. Mais il est facile de rétablir par la pensée les vingt-quatre autres qui sonti clans la moitié postérieure..

DE L'APOPHYLLITE, etc.

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sensiblement de celle de l'apophyllite par le rapport de ses dimensions , ce qui suffirait seul pour prouver que cette substance minérale doit être considérée comme une espèce à part. Je crois devoir rappeler à ce sujet ce que j'ai déjà dit ailleurs, que ce n'est pas simplement dans le nombre et dans les positions des joints naturels que consiste le caractère géométrique dont je me sers, pour distinguer une espèce

d'une autre , mais aussi dans les dimensions comparées de la forme des molécules. De-là naît un système de cristallisation qui ne convient qu'a la substance douée de cette forme, à moins que celle-ci ne soit une limite susceptible d'appartenir à plusieurs minéraux

comme le cube, le tétraèdre régulier, etc.

auquel cas il est nécessaire d'adjoindre un caractère physique auxiliaire à celui qui se tire de la forme des molécules, pour que l'espèce soit déterminée sans aucune équivoque. Les analyses que j'ai citées tendent également à établir une distinction essentielle entre l'apophyllite et tous les autres minéraux, et ainsi les résultats de la chimie et de là minéralogie, relativement à cette substance, satisfont pleinement aux deux conditions énoncées dans la définition que j'ai donnée de l'espèce, en considérant celle - ci comme un assemblage de corps naturels dont tes molécules intégrantes sont semblables par leurs J'Ormes , et CO/72p°sées des mêmes principes unis entre eux dans le même l'apport. La minéralogie sera arrivée

à sa perfection, lorsqu'on verra régner partout cette conformité entre les opérations de Bb4