Journal des Mines (1808, volume 23)
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GISEMENT
de pyromaque. Ce sont communément de simples masses arrondies ; quelquefois aussi ils constituent une couche mince qui s'étend parallèlement dans une grande partie de la couche calcaire. Ces couches de chaux carbonatée sont ordi-: nairement recouvertes d'un dépôt plus ou moins épais de terres argileuses, qui recèlent souvent un très-grand nombre de fragmens épars , sem-
blables à ceux dont je viens de parler, et qui
probablement ont été séparés des couches calcaires par une cause quelconque. Ces minéraux jouissent en général de toutes les propriétés attribuées au ,kiesel-schiejér, , principalement à la variété nommée lydischersteiri ou pierre de Lydie; leur cassure en grand est droite et même schisteuse , sur-tout dans les fragmens qui Ont été long-tems exposés aux influences météoriques, et qui se présentent toujours sous la forme de parallélipipèdes irrégu-
liers et anguleux. Mais dans l'intérieur des
-feuillets la cassure est conchoïde, quelquefois 'un peu écailleuse : leur dureté est comparable
à celle du quartz ; ils étincellent fortement sous le briquet, et servent même dans le pays de pierre à feu, usage cependant auquel leur
cassure schisteuse les rend moins propres que le .quartz-agate pyromaque. Ils sont infusibles au chalumeau , caractère qui ne doit pas éloigner leur .rapprochement avec le kieset-schiefi-3r, , quoique Widenmann cite la fusibilité de cette substance ; mais il est probable que c'est une propriété accidentelle provenant de l'interposition. de quelques molécules étrangères. Leur
couleur est un noir presque parfit qui passe
DIT K/EStL-SCHIETER. quelquefois au bleuâtre ; on voit même 4°3 des échantillons où le mélange du noir, du bleu du grisâtre donne naissance à des rayés, comme les quartz-jaspes rubanés : corps ils sont très_ souvent traversés par - c.les filets minces de quartz-hyalin blanc, caractère particulier du lydischerstein j selon les auteurs. On trouve aussi de tems en terns des échantillons où ce même quartz blanc forme avec la matière noire des cercles concentriques, conime on en voit dans certains quartz-agate onyx. Du
reste, il est bon d'observer ici que ce genre de gisement n'est point étranger au véritable kieselschiefér, reconnu par les allemands : car M. Esmark ditminéralogistes (i), ta.gnes du Bannat renferment du que les monlydischersteirz, engagé sous forme de rognons dans calcaire, qui me paraît ressembler une pierre beaucoup à la nôtre. Le minéral qui ,fait le sujet de cette Note a un, troisième manière moins commune dans les d'être qui, quoique départemens que je viens de citer, est celle que les auteurs assi, gnent le plus généralement à leur kieset-schiefer , c'est de former des couches à lui seul. Alors ii est toujours très-feuilleté ; on pourrait au premier aspect le confondre avec des houillères : mais il s'en distingue le schiste par sa dureté , son infUsibilité , et- laaisément faculté de ne. point perdre sa couleur noire au feu. Du reste, il jouit dans cet état des mêmes tés que les rognons indiqués ci-dessus propriéest seulement beaucoup plus feuilleté ( lesilfeuillets (t) Journal des Mines
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