Journal des Mines (1808, volume 23)
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DU KIESEL-SCHIEEER.
GISEMENT
éclatante ; caractère qui paraît provenir de l'in-
terposition de molécules argileuses , car ces couches sont loin de conserver leur pureté ; et tandis que les rognons qui se trouvent dans le
la complaisance de me remettre, pour la collection du Conseil des Mines, des échantillons qui inc paraissent non-seulement confirmer ces diverses réunions , mais qui déposeraient, s'il étai t encore nécessaire, en faveur de l'identité, spécifique du quartz , du silex et du jaspe. Ce naturaliste fait exploiter à Theux , département de l'Ourthe , une carrière de magni-
calcaire- sont en général les mêmes sur une trèsgrande étendue, le kiesel-schiefer en couches ne se manifeste que dans un petit nombre de points très-circonscrits: on ne peut, pour ainsi
dire , le saisir que pendant un instant ; à peine l'a-t-on trouvé doué de ses vraies propriétés, qu'on le voit se souiller d'argfle , prendre un tissu grossier , et passer insensiblement aux schistes argileux et aux grès qui alternent et se confondent même avec les couches de chaux carbonatée bituminifère. En examinant ces kiesel- schiefer, d'après les principes de M. Haiiy , ;j'ai toujours cru qu'ils devaient se réunir à l'espèce du quartz l'éclat brillant presque gras, le commencement de translucidité qu'on remarque sur les bords des cassures écailleuses, et les rapports d'aspect et de gisement avec les pyromaques noirs, inc firent ranger nos rognons noirs dans la sousespèce du quartz-agate, ainsi que je l'indiquai ailleurs (1). Vers cette époque, M. Brongniart publia son Traité de Minéralogie, où il décrit
le kieset schiefer sous la dénomination de
jaspe schisteux, qui me semble s'appliquer trèsheureusement aux couches noires dont je viens de parler. (1) Journal des .11111:cs , T. XXI , p. 480.
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Dernièrement M. De,thier,, ancien législateur, déjà connu dans l'histoire de la science par un ouvrage sur les Volcans éteints de la Kyll supérieure (i) , me montra, et ent même
n'ayant quelquefois que 2 à 3 millimètres ) ; et sa cassure ordinairement terne est moins
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fique marbre noir qui , comme on sait , est_ une chaux carbonatée très - abondante en bitume ; au - dessus des .couches noires il en est de simplement bleuâtres , couleur ordinaire du calcaire bitmninifére de ce pays.. Ces der-
nières couches renferment, de même que celles environnantes , des rognons noirs qui ont un caractère qui n'a encore été observé que dans cette carrière ; c'est de passer à des formes régulières , composées d'un prisme hexaèdre
terminé par une pyramide a six faces , absolument semblables aux cristaux de quartzhyalin prismé ; c'est sur - tout dans certaines
parties des couches ,qu'un mélange d'argile et de sable rend tendres et grossières , qu'on trouve les cristaux les mieux prononcés. Du reste, ces cristaux conservent la couleur noire et l'opacité des rognons qui les avoisinent ; leur cassure a seulement un aspect plus brillant et plus vitreux qui les rapproche du quartz(1) Paris, an ir
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