Journal des Mines (1808, volume 23)
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GISEMENT , etc.
Il suit de ce qui précède, que nous avons actuellement, dans le même gisement , une série de passages qui conduit imperceptiblement du quartz-jaspe ou. kiesel- schiefe r en couches à cassure terne, au quartz-agate ou kz:esel-schiefer en rognons à cassure éclatante., et de là, au. quartz-hyalin à cassure vitreuse. Nota. Les minéralogisteslirout sans doute avec plaisir cette Notice sur le gisement, jusqu'ici fortincertain d'une sui) dance minérale qui, sans constituer une espèce particulière , présente cependant assez de caractères qui lui sont propres , pour -mériter d'être considérée séparément dans l'espèce quartz à laquelle elle se rapporte.
D'après les détails qu'on vient de voir , nous croyons qu'on doit regarder le kiesel-schiefer comme un minéral appartenant aux terrains de,transition , au moins le plus ordinairement. En effet , les marbres bitumineux qui constituent le terrain cité dans cette Notice , sont regardés par beaucoup de minéralogistes comme des calcaires de transition, et c'est dans des terrains de cette classe que le kiesetschiefer se rencontre au Harz, en Bohême, en Hongrie, et dans quelques cantons des Alpes. ( B. d. V.)
LET TRE SUR la Constitution du sol de l'Auvergne,
adressée à M..
. .
Par M. DE I. ÀIZER. Clermont, ce 12 mars i8o8.
J'AI lu avec plaisir, Monsieur, votre Lettre insérée dans le Journal Britannique, n°. 252, e ne puis qu'applaudir à tous les principes
qu'elle renferme. Vous n'avez certainement pas besoin d'être appuyé par l'opinion d'un miné-
ralogiste auvergnat, qui raisonne au pied du
Puy- de - Dôme sur tous les yolcans méditerranés éteints depuis tant de siècles ; vous avez
assez vu les volcans et assez médité sur leurs effets pour que de nouveaux témoignages ne Vous soient pas nécessaires. Cependant comme
vous citez un morceau de Chantourgue qui vous a été donné par le comte Mazzari , je pense que
vous ne serez pas fâché que j'ajoute quelques détails à ce qu'il a pu vous dire sur les phéno-
mènes qui sont tous les jours présens à Mes yeux et que j'ai étudiés depuis long-teins; il n'est pas
étonnant que celui qui habite un sol le connaisse mieux que l'homme le plus éclairé qui n'a fait que le traverser. Vous citez la lave que l'Etna vomit en 1669 comme étant mélangée, dans toute son étendue, Cc