Journal des Mines (1808, volume 23)
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CONSTITUTION DU SOL
DE L'AUVERGNE.
Il n'est pas douteux que les mers n'aient cou-
Les derniers sont marneux ou argileux avec sélénite dans les fentes de retraits. Toutes ces 'matières sont les mêmes et rangées dans le même ordre SOUS Corant Pardine , la Velte, et même les plateaux qui sont près (l'Issoire , sont évidemment les Testes du comblement arboilo-calcaire général qui s'élevait. à cette hauteur sur les bords de la Limagne , et-,on pourrait même dire sur toute, la plaine du départe-
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vert l'Auvergne pendant l'action de nos premiers volcans ; mais il me paraît aussi qu'elles y sont revenues plusieurs fois. Les bornes d'une lettre ne me permettent pas d'en déduire en ce moment toutes les preuves; je me contenterai
de vous donner une idée de la géologie de
Gergovia , comme un exempte de la formation de tous les hauts plateaux de la Limagne et de
ceux qui entourent le mont d'Or et le gantai. Je joindrai à ma Lettre une esquisse approximative de la coupe verticale- de Gergovia et
Chantourgue , passant sur la ville de Cler-
La montagne de Gergovia , appuyée au couchant contre les bords du bassin granitique qui forme la Limagne , à l'Ouest et au-dessus duquel sont les bouches volcaniques , s'avance à l'Est comme un promontoire qui s'élargit sur le devant et domine la -plaine de Sarliève d'environ Boo pi. Ou 250 mât. La .base de la montagne est composée jusqu'à moitié de cette hauteur de chaux carbonatée compacte, à cassure terreuse , plus ou moins souillée d'argile et alternant avec des glaises emballes horizontaux.
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ment du Pey-de- Dôme et sur les vallées qui .sont à l'Ouest du Cantal. Peu de personnes,
je crois, l'ont observé ; il n'est séparé des chaux carbonatées ou de l'argile séléniteuse que sur une petite étendue par une couche de quatre à cinq centimètres de pouzzolanes, de scorieg légères qu'on voit presque toujours sous le milieu des courans qui tombèrent dans le lit des ruisseaux ; ces pouzzolanes sont là dans un état de destruction ; leur couleur est verdâtre ; ailleurs elles sont jaunes ou brunes, et toujours elles se rapprochent beaucoup des wackes de la Hesse. Elles fondent très-facilement en verre noir , ce qui décèle leur origine volcanique lorsque les yeux ne peuvent plus la recon.4) aitre . Le banc de lave inférieure qu'on voit à Gergovia varie dans son épaisseur et se montre sur .
sur-tout clepnis que M. Haüy a prouvé que l'alalite du docteur Bonvoisin , qui se trouve dans les Alpes dans un terrain primitif, était une variété de pyroxène , les minéralo,gistes des volcans ne doivent plus être si étonnés que cette substance minérale" se rencontre dans le,> laves sans paraître avoir été produite au milieu d'elles mais présentant au contraire beaucoup de caractères qui indiquent sa préexistence ( B, )
.5 à 6 mètres, depuis le grand ravin de l'Est
jusqu'au Sud , près .le village de Mardogue. est de lave trappéenne très-dense; sa pesanteur spécifique est de 4,157 à 4,584; le dessous n'est point scorie, le dessus l'est beaucoup. Cette lave fond en verre gris très-facilement ; la mésotvpe amorphe qui remplit les cellules de la