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GÉOGRAPHIE 1V1INÉRAL0GIQUE

Cinq à six polypiers différens : un d'entre eux

paraît appartenir au genre caryopkyllaea ; un Ce dernier est ordiautre augenre millepora. à l'état de fer oxydé, résulnairement brun et décomposition des pyrites; tant de la Enfin des dents de squales.

Nous ferons observer, avec M. Defrance qu'on n'a encore trouvé dans la craie aucune coquille uniyale à spire simple et régulière. Ce fait est d'autant plus remarquable , que nous

allons rencontrer ces coquilles en grande abondance, quelques mètres au-dessus de la craie, dans des couches également calcaires , niais d'une structure différente. Parmi les carrières et montagnes de craie que nous avons visitées, nous citerons Meudon. La craie n'y est point à nu ; elle est recouverte par l'argile plastique et par le calcaire grossier. La partie supérieure de cette masse est comme brisée, et présente une espèce de brèche dont

les fragmens sont de craie et les intervalles

d'argile. La partie la plus élevée de la masse de craie nous a paru être au - dessus de la Verrerie de Sèvres. Elle est à 15 mètres au-dessus de la Seine. Cette disposition relève toutes les couches de terrain qui la surmontent, et semble en même tem.s en diminuer l'epaisseur. La masse de pierre s'incline sensiblement du cêté de la rivière. A Bougival, près Marly , la craie est presque à nu dans quelques points, n'étant recouverte que par des pierres calcaires d'un grain assez fin, mais en fragmens plus ou inoins gros

DES ENVIRONS DE PARIS.

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et disséminés dans un sable marneux, qui est presque pur vers le sommet. Au milieu de ces fragmens , on trouve des géodes d'un calcaire blanc-jaunâtre, compacte, à grain fin, avec des lames spathiques et de petites cavités tapissées de très-petits cristaux de chaux carbonatée. La pâte de ces géodes renferme une multitude de petites coquilles univalves à spire, ce qui paraît prouver que ce calcaire n'appartient pas à la fbrmation des craies. Parmi ces géodes, nous en avons trOuvé une qui présentait une vaste cavité tapissée de cristaux limpides, allongés et aigus, ayant plus de deux centimètres de longueur. La division mécanique seule nous a appris que ces cristaux appartenaient à l'espèce de la stron Liane sulfatée, et. un examen plus attentif de leur forme nous a fait connaître qu'ils constituaient une variété nouvelle. M. Haiiy,, auquel nous l'avons communiquée, l'a nommée strontiane sulfatée apotome. Ces cristaux offrent des prismes rhomboïdaux à quatre pans, dont les angles sont les mêmes que ceux du prisme des variétés unitaire, émous-

sée, etc., c'est-à-dire, 77d. 2' et 102 d. 58'. Ils

sont terminés par des pyramides à quatre faces et très-aiguës. L'angle d'incidence des faces de chaque pyramide sur les pans adjacens est de 3.61 d. 16'. Les faces sont produites en vertu d'Un décroissement par deux rangées .à gauche et à droite de E de la forme primitive.

C'est une loi qui n'avait pas encore été reconnue dans les variétés de strontiane sulfa-