Journal des Mines (1808, volume 23)
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ou en assez pur, quoique coloré en rouge à très-gros bleuâtre. Il est réfractaire et souvent grains. sable est La formation calcaire prise de ce de calcaire composée de couchesealternatives , argileuse grossier plus ou moins dur, de marne couche très-minet même d'argile feuilletée enmais il ne faut pas calcaire ; ce, et, de marnedivers bancs y soient placés au croire que ces toujours le hasard et sans règles : ils suivent dans retendue même ordre de superposition terrain que nous avons parConsidérable de plusieurs qui mancourue. Il y en a quelquefois mais celui qui quent ou qui sont très-minces ; dans un canton , ne devient jaétait inférieur dans unautre. mais supérieur Cette constance dans l'ordre de. superposition et sur une étendue des couches les plusauminces, moins , est , selon nous, de 12 myriamètres remarquables que nous un des faits les plus suite de nos recherches. ayons constatés dans la arts et pour la géoIl doit en résulter pour les intéreslogie des conséquences d'autant plus santes , qu'elles sont plus sûres. pour reLe moyen que nous avons employé grand nombre de connaître au milieu d'un si dans un canlits calcaires, un lit déjà observé de la nature des foston très-éloigné , est pris concile: ces fossiles dans chaque siles renfermésgénéralement les mêmes dans les sont toujours et présentent des couches correspondantes , notables, d'un sysdifférences d'espèces assez C'est un tème de couche à un autre .système.
DES ENVIRONS DE PARIS.
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signe de reconnaissance qui jusqu'à présent ne nous a pas trompés. Il ne faut pas croire cependant que la différence d'une couche à l'autre soit aussi tranchée que celle de la craie au calcaire. S'il en était ainsi, on aurait autant de formations par dcuhères ; mais les fossiles caractéristiques d'une couche deviennent moins nombreux dans la couche supérieure, et disparaissent tout-à-fait dans les autres , ou sont remplacés peu à peu par de nouveaux fossiles qui n'avalent point encore paru. Nous allons indiquer, en suivant cette marche les principaux systèmes de .couche qu'on peut observer dans le calcaire grossier. On
trouvera dans nos Mémoires suivans la description complète lit par lit, des nombreuses carrières que nous avons observées pour tirer les résultats que nous présentons ici d'une manière générale. Les couches les plus inférieures de la forma-
tion calcaire sont les plus caractérisées : elles sont très-sablonneuses et souvent même plus sablonneuses que calcaires. Quand elles sont solides, elles se décomposent à l'air, et tombent en poussière : aussi cette pierre n'est-elle point susceptible d'être employée.
Le calcaire coquillier qui la compose, et même le sable qui la remplace quelquefois, renferment presque toujours de la terre verte en poudre ou en grain. Cette terre, d'après les essais que nous en avons faits, est analogue, par sa composition, à la chlorite baldogée ou terre de TV-é-
roue. Elle doit sa couleur au fer ; elle ne se Ee3