Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1808, volume 23)

MINRALOGIE Près d'Engelhaus se trouve un klingstein ou basalte ,sonore : on y trouve aussi du pech-

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stein. Entre Teepel et Theisintg-. est -une couche de poudingue appelée ,weiss liegende ( couche blanche ) ; on en fait des meules de moulins.

Stalactites et concrétions calcaires. Les eaux thermales de Carlsbad tiennent en dissolution des matières calcaires et ferrugineuses, qui venant à se déposer, forment des stalactites et des concrétions qui présentent mille accidens divers. Il y a sur-tout un dépôt calcaire qui, par la variété de ses couches, la diversité.de ses couleurs , et le beau poli dont il est susceptible , est une des plus belles choses qu'on puisse voir en ce genre (1). Tous les. corps qui se trouvent placés dans des endroits où ces eaux rejaillissent, sont en peu de teins revêtus d'une incrustation pierreuse ; c'est ainsi qu'on a souvent fait incruster des fleurs , des fruits, des écrevisses et d'autres objets semblables, dont on amuse les curieux qui fréquentent ces bains. (s) ,Si l'on veut voir une brillante représentation des formes et des couleurs de ces stalactites et de ces con-

crétions , on n'a qu'a jeter les yeux sur la description qu'en donne le bénédictin Uibelaker, , accompagnée des figures élégamment coloriées de 234 échantillons, vol. in-fol. (Ce magnifique ouvrage est à la bibliothèque. du Conseil des Mines. ) ( P. )

DE CAR LSBAD.

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Ces iricrustations, qui se font à l'air libre sont d'un rouge-brun : celles qui se forment dans les canaux où l'air n'a pas d'accès, sont de couleur blanche (1). Les dépôts les plus curieux et dont les couleurs étaient les plus belles, sont ceux qu'on

avait trouvés en creusant les fondations de

ils offrent des couches en zigzag

comme des plans de fortifications , et dont les nuances sont de différentes teintes de jaune et de couleur de chair ; ils sont susceptibles d'un si beau poli, qu'on les prendrait , au pre-

mier coup d'oeil, pour des agates onyx. La formation de ces dépôts remonte , à ce qu'il parait , à _ une très-han te antiquité. Outre les dépôts et les stalactites qui se sont

trouvés sur les parois ou sous les voûtes des canaux souterrains, il y a une autre concrétion calcaire qui n'est pas moins curieuse , et

qui paraît s'être formée dans le courant même (I) La raison de cette différence est que le fer contenu dans les eaux qui forment les incrustations exposées au grand air, est bientôt oxydé au maximum par !oxygène de l'atmosphère , tandis que dans les canaux où il est à l'abri du contact de l'air , il n'éprouve point la même alté-

ration , et ne peut colorer les matières terreuses auxquelles il se trouve mêlé. C'est ainsi que des marbres qui sont très-blancs en sor-

tant de la carrière , prennent des veines et des taches rouges quand ils ont été pendant quelque teins exposés à l'action de l'atmosphère , comme on peut le remarquer notamment dans les escaliers extérieurs du chateau de. Versailles. ( P. )

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