Journal des Mines (1808, volume 24)
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SUR L'ACTION CHIMIQUE -
formé par le partage de l'oxygène contenu dans l'oxyde de cuivre du muriate vert et le cuivre métallique plongé dans la liqueur n. Comme l'expérience précédente avait prouvé que le muriate de cuivre Vert ne pouvait pas servir à former une chaîne qui pila opérer la ré' duCtion complète de l'oxyde de cuivre tenu en
dissolution,, j'ai voulu voir si le muriate de cuivre blanc se comporterait d'une autre manière. J'ai donc fait bouillir pendant un quartd'heure un gros de ce sel avec 3 onces d'eau ; j'ai filtré , et après le refroidissement j'ai mis
cette liqueur en contact avec 2 onces d'eau distillée et une lame de cuivre .polie comme dans l'expérience précédente. N'ayant point obtenu
de précipité de cuivre au bout de quelques heures , et même après plusieurs jours , attribué cette nullité d'effet à la petite (fifre: 1-ence de pesanteur spécifique des deux liqueurs;
car on sait que l'eau ne dissout que très-peu de muriate de cuivre blanc, ce qui doit être cause
que les deux liqueurs se réunissent sur-le-Champ et détruisent la chaîne ; alors il ne peut y avoir
de chaîne très-active à cause du peu d'action des deux conducteurs liquides. 3. On a fait dissoudre t-once de cuivre dans, l'acide nitrique , en. ayant soin de ne laisser que l'excès d'acide strictement nécessaire à la dissolution du sel. La dissolution a été rap(i) Il arrive ici la même. chose que ce qui a lieu hors de la chaîne avec d'autres métaux qui.précipitent du mur'ate de cuivre blanc. Reste à savoir si dans la chaîne , cela a lieu plus promptement. Note de 111. Ge/den.
DES CHAÎNES GALVANICO4LECTRIQUES, etc.
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.prochée fusqu'à 2 onces , puis on a formé la chaîne en versant 3 onces d'eau distillée pardessus et plongeant dans les liqueurs la laine de cuivre polie : on a seulement eu l'attention de tenir cette lame de cuivre à quelques lignes du fond du verre en l'assujettissant dans un morceau de liége. D'abord les deux liqueurs se sont trouvées bien .séparées l'une de l'autre ; mais peu de minutes après que la chaîne a été formée , il s'est fait sur la lame de cuivre , au point de séparation des deux liqueurs, une ligne transversale étroite , mais très-brillante. Audessus de cd point, la laine était beaucoup plus foncée, et au bout, gui plongeait dans la liqueur, il s'est déposé de petits filamens presqu'imperceptibles , qui augmentèrent peu-à-peu , mais
qui finirent pari disparaître entièrement. La ligne brillante sur la laine de cuivre s'élargit beaucoup , et la partie de la lame qui était
dans l'eau s'obscurcit jusqu'au brun-noir. Lorsqu'au bout de 72 heures les deux liqueurs ont paru i':ue entièrement mêlées, et que l'activité de la chaîne a semblé détruite, j'ai retiré la lame de cuivre et l'ai trouvée dans l'état suivant: prosqu'au. centre de cette lame il y avait une place
brillante, large de près d'un. quart de pouce, où l'on n'observait ni oxydation ni précipita-
tion de cuivre : au-dessus de cette ligne on trouvait un léger ,enduit d'oxyde brun-noir de cuivre et à la .partie inférieure une couche pulvérulente rouge de cuivre qui s'épaississait de plus en plus vers la fin de la laine et prenait un aspect strié ; vu à la loupe, le tout paraissait. formé par l'assemblage de petits grains qui prenaient le brillant métallique par le frotte-