Journal des Mines (1808, volume 24)
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LIQUFACTION
SUP. UN NOUVEAU GENRE
assemlithoïdes par un des membres de cette attaché aux blée, dont le nom n'est pas moins
Jusgrands progîès des sciences naturelles. partie inqui occupent la que-là ces produits appartenir férieure des courans avaient paruà ces torrens de la Montagne , et non au corps leur autant que situation , enflammés. Leur long-tems ressemblance avec les roches, ont véritable origine ; et il contribué à voiler leur observateur habile e t sans fallait les yeux d'un laves, qui n'ont prévention, pour: réunir ces éjections aucun signe de fusion , aux autres qu'aux volcaniques que le préjugé ne distinguait empreintes remarquables du feu. découverte j. Dans un siècle aussi éclairé , la de çe genre de lavesite pouvait être regardée des -comme une simple addition aux catalogues -produits des feux souterrains. Non-seulement de feu se conon s'étonnait de vOir ces .torrens pierreuse ; solider en prenant la Censtitution surprenait plus enMais l'examen dê ces laves après avoir subi une opération Core , puisque comnie désorganisante, considérée jusqn'alors dans les même
est l'époque oit se sont formés les cristaux Z. 7ZLUS d2ins les laves porphyritiques? Voilà deux des questions les plus importànte8 que cette dé-
couverte a fait naître. Les célèbres naturalistes Saussure et Polo-
mien, jaloux de les résoudre, essayèrent de trouver un genre de fusion .qui ne réduisit pas la matière à l'état de verre ou-de Scorie; mais leurs tentatives furent sans succès alors, ainsi
que celles entreprises depuis par Sp*nzani.
Cependant Dolomieu, qui avait toujour'S en vue de surprendre ce secret à là nature , rie cessait
de recueillir toutes les observations qui pouvaient l'éclairer, et il avait rassemblé tant de données à cet égard, qu'il avait fini par-être
convaincu que les matières traitées dans les profondes cavités de la terre, étaient amenées, par
une application particulière du calorique , à vine liquéfaction telle que les parties composantes n'étaient que désagrégées et point dénaturées.
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Il pensait aussi que la plupart ,des cristauxqu'on trouve dans les laves litlioïdes existaient
on y r e tr ou v ai t au Même_ état , et
dans ces laves avant la liquéfaction.
qui s'observent dais les roches. able devait Une particularité aussi reinarqu'd'une être , et fut en effet l'indicatiOnAussi cesopéralaves tion toute nouvelle pour nous. leur dès le moment que sont-elles devenues, origine fut constatée , un grand 'sujet d'observation et de méditation pour les naturalistes. Quelle opération a pu. liquéfier les matièr'es en servant de bases aux laves et Leur conserver même teins la constitution pierreuse ,? Quelle
tantes l'opinion que nous a laissée ce célèbre géologue. Cette opinion n'était cependant pas celle de tous les naturalistes ; la préexistence des cristaux sur-tout n'avait que peu de partisans ; mais Comme de part ni d'autre on n'apportait aucune preuve évidente, ces questions,: étaient restées indécises. En me chargeant 'de publier' lés OEuvres de Dolomieu , en mettant en ordre la collection de laves dont madame de Drée sa sur et moi.
à celles ,dispositions des StilAtanees seitiblables
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Telle était sur ces deux questions impor-
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