Journal des Mines (1808, volume 24)
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OUVEATJ GENRE
des Mines, je avons fait hommage au Conseil connaître les observade inc trouvais à même, raisons sur lesquels ce nations , les faits et les opinion, et j'avoue que turaliste fondait son cette certaines , malgré le défaut de preuves avec opinion me semblait tellement coïncider iMposqu'il me paraissait les faits constatés , sentiment. Cepensible d'admettre, aucun autresuffisait point pour dant une hypothèse ne me des produits la classification établir solidement j'avais des preuves, et volcaniques ; je désirais entrepris des essais pour en obtenir. roches en IVIon plan était de renfermer des remplir tous morceaux dans des creusets , de même roche, les vides avec de la poudre de la de made recouvrir le tout d'une forte couche poudre, tière infusible telle que le quartz en posSide fermer ainsi, le plus hermétiquement ble , la matière , et de soumettre ces crertsets exactement clos à une chaleur moyenne, longj'avais en vue terris prolongée. Par ce procédé, de la made m'opposer au mouvement intestin de toute substance qui tière, d'empêcherl'accès de la décomposition, et pourrait être agent et entre la matière même d'éviter tout contact étaient semblait que ces procédés le feu. Il me placer mes roches les plus convenables pour
- rapprochée
de celle où dans une disposition les proles matières dans l'oh peut présumer laboratoires des volcans
fonds laboratoires dans lesquels la chaleur, résultat des actions dans chimiques , n'est point comburar4e , et l'abri
lesquels les matières, par leur masse, sont à de tout contact étranger. 1824 J'avais commencé ce travail, lorsqu'en
DE LIQUÉFACTION, IGNÉE.
la Bibliothèque britannique
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donna connaissance des expériences de M. Bal!, sur les effets de la chaleur modifiée par la coinpression (i). En lisant ces expériences, je reconnus, dan s la compression, le moyen de r eip placer artificiellement l'effet des grandes masses dan s les
opérations de la nature. je sentis qu'en ajoutant ce moyen à mes autres procédés, je parviendrais à m'opposer au dégagement, et par
conséquent à la décomposition des 'substances expansibles. Alors., me disais-je , tonte chose restant au même état , et le calorique n'opérant que le ramollissement des parties , il doit en résulter une liquéfaction sans décombinaison ni dissolution des substances , .et par conséquent un produit tout différent du. verre. Dès ce moment je résolus de combiner la compression employée si avantageusèment par M. Hall, sur le carbonate de chattx , vec les procédés dont jeviens de parler, pour essayer de faire arriver les roches à un état de liquéfaction. semblable à celui des laves lit hoïdes. Cependant l'opinion opposée, qui attribuait les laves lithôïdes aux effets de la*dévitrification , prenait de jour en jour plus de -consis tance. Le même M. Hall avait publié, 'en 1798,
un Mémoire sur la fusion des laves et des whinsthones (2), qui tendait à prouver que les laves
étaient le résultat de la dévitrification, .et plusieurs naturalistes partageaient ce sentiment. D'un autre côté , les exp.érien ces de M. Dartigues (i) Voyez dans ce cahier page 23 , l'extrait que nous avons donné de l'ouvrage de A.
(2) Trans. de la Soc. roy. cl'Edimbourg , vûl. 2. C